Résumé de la 1re partie n Selon le Vatican, peu avant le drame, Cédric avait découvert qu'il n'apparaissait pas sur la liste des gardes obtenant la médaille «Benemerenti». Toujours selon le Vatican, il serait monté dans sa chambre et aurait rédigé une lettre à l'attention de sa mère. Le garde Guggelmann, d'une chambre voisine témoigna en 2004 qu'il avait bien reçu une lettre des mains Cédric, lui demandant de la remettre à sa mère. Il ajouta qu'il avait trouvé le vice caporal plutôt nerveux et agité avec des yeux rougis probablement par des larmes. Il serait ensuite monté jusqu'à la chambre de son supérieur vers 21h00 et aurait fait feu sur le Commandant et son épouse avant de mettre fin à ses jours. Neuf mois après le drame, le Vatican rédige un rapport, dont seules une dizaine de pages seront dévoilées à la presse. Le rapport est très succin et peu glorieux pour le meurtrier. En plus du déroulement des faits, il accable Cédric Tornay notamment sur sa personnalité. Il est décrit comme quelqu'un de désobéissant, peu équilibré et fumeur de joints. D'ailleurs il semblerait que les enquêteurs auraient retrouvé une boîte contenant des mégots de joints. Ce rapport évoque également une note laissée par son commandant qui le jugeait également peu équilibré, arrogant et sortant trop facilement de ses gonds. Il décrit également la découverte d'un kyste dans le cerveau lors de l'autopsie. Pour le Vatican, le mobile est simple : Cédric Tornay a perdu les pédales après sa non nomination à la médaille «Benemerenti». Conjugué avec le kyste et son tempérament, l'explication est toute trouvée et l'affaire est close. Les premiers doutes apparaissent rapidement dans la tête de Muguette Baudat (la mère de Cédric), lorsque le Vatican ne lui remet pas la lettre qui lui était destinée. Elle ne pourra que juste la voir, avant qu'on lui demande de signer une note confirmant qu'il s'agit bien de l'écriture de son fils. Elle refusera, sentant bien qu'il ne s'agit pas de l'écriture de Cédric. A la sortie de la cérémonie funéraire, le Père Trauffer, alors secrétaire général des évêques suisses, évoque à la mère de Cédric la nécessité de faire incinérer le corps afin d'éviter les désagréments d'un voyage de retour compliqué avec la dépouille. Ce qui peut paraître surprenant venant d'une personne catholique. Interrogé à ce sujet, le Père Trauffer niera avoir tenu ces propos en 2004 lors d'une interview télévisé, mettant en avant ses convictions anti-incinérations. Pourtant ces paroles avaient été lâchées devant plusieurs témoins en 1998 !!! Lors du rapatriement de la dépouille, Muguette Baudat décide de faire pratiquer une seconde autopsie, vu qu'elle n'a pu accéder au rapport d'autopsie initial du Vatican. Seulement voilà, le professeur Krompecher qui procède à la seconde autopsie n'aura pas plus de succès pour obtenir ce fameux rapport. Interrogé à ce sujet, le médecin rappelle que c'est la première fois qu'une telle chose se produit en 40 ans de carrière. A suivre