Résumé de la 3e partie n Abdenour, 55 ans, pique une très grosse colère contre sa femme et ses enfants parce que malgré son aisance financière il a du mal à manger un couscous comme il l'aime. Abdenour allait se mettre à proférer des blasphèmes à l'endroit de toute sa famille quand soudain, il se rappela son hypertension artérielle. Il décida alors de se calmer bien que cela ne soit pas une mince affaire. Il tourna alors les talons et se dirigea vers la porte pour ressortir. Sa fille s'écria : Papa ! Où vas-tu ? Sa mère lui lança : - Laisse-le s'en aller ! Il commence à perdre la tête alors que les gens de son âge deviennent sages. Abdenour fut à deux doigts de revenir sur ses pas pour gifler sa femme, voire l'étrangler, mais il se dit que cela ne ferait que le rendre malade et lui provoquer un autre pic de tension. Il remonta dans sa voiture au même moment où son téléphone portable sonnait. C'était un de ses amis qui l'appelait au sujet d'un terrain qu'il voulait acheter pour y édifier une entreprise de jus de fruits. -Ah ! Salah, tu as bien fait de m'appeler. Ecoute, je vais passer devant chez toi, tiens-toi devant l'immeuble ; ce soir, je t'invite à dîner. - Qu'est-ce qui se passe, on n'a pas préparé de dîner chez toi ? C'est la grève ? - C'est pire que la grève ! Tout à l'heure, je te raconterai. Quelques instants plus tard, Salah, un homme d'une quarantaine d'années, avait été mis au courant du problème de Abdenour. Ce dernier conclut : - Mon ami, Salah, j'admire ton calme et ta retenue…Si j'étais resté à la maison; j'aurais explosé…j'aurais commis une catastrophe… - Oui, mais quand on commet une catastrophe, il y a toujours, il y a toujours …je n'arrive pas à me rappeler cette expression inventée par ces hypocrites d'Américains lorsqu'ils évoquent les dégâts imprévus que provoquent leur soi disant bombardements ciblés… - Les dommages collatéraux ?