Consommation saine : elle commence à l'école primaire l Les participants à une rencontre d'information et de sensibilisation ont plaidé, hier mardi à Tlemcen, pour une culture de consommation saine à l'école primaire pour prévenir contre les maladies et intoxications alimentaires. Les intervenants, lors de cette rencontre déclinée sous le thème «Alimentation sans antibiotiques», ont plaidé pour une culture qui prémunit le citoyen contre les pratiques commerciales nocives et l'informe sur ses droits dont celui d'une nutrition saine et à des prix raisonnables. Le directeur du commerce de la wilaya, Helaïli Benamrou, a indiqué que plus de 11 millions de personnes dans le monde meurent chaque année de malnutrition, ajoutant que les organisations mondiales concernées mobilisent des sommes importantes pour lutter contre cette mortalité (sensibiliser et prévenir contre l'obésité et la consommation d'aliments en conserves, entre autres). France-Algérie : coopération l L'ancien ministre français, Jean-Pierre Chevènement, a relevé hier mardi, à Paris une «embellie certaine» dans les relations franco-algériennes, recommandant qu'il ne faut pas contrarier cet «élan spontané». Dans son allocution d'ouverture du colloque de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), intitulé «Algérie : quelles transitions ?», M. Chevènement, président de l'association France-Algérie, a indiqué que pour la France, l'Algérie «n'est pas quel autre pays», mais un partenaire avec une relation «spéciale», déplorant les écrits de médias français qui ne donnent pas une «image juste» de ce pays. Pour lui, les deux pays «travailleront mieux ensemble», affirmant que la stabilité de l'Algérie a «un impact majeur» sur la France. Il a mis en exergue que le peuple algérien «aspire à la stabilité», au moment où des zones de turbulences traversent la région et le monde arabe, et «ne souhaite pas être entraîné dans une situation de troubles». Par ailleurs, le président de l'association France-Algérie a noté l'importance géopolitique et géostratégique de l'Algérie dans la région du Maghreb et de l'Afrique, Université : la fiche de vœux de préinscription limitée à 5 choix l Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé hier qu'à partir de la prochaine rentrée universitaire, il sera procédé, dans une première étape, à la révision de la fiche de vœux de préinscription à l'université, en attendant la mise en place d'un nouveau système d'inscription qui mettra fin aux recours et aux demandes de transfert. M. Hadjar a souligné à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale des universités que le système d'orientation des étudiants, adopté depuis des années et fondé sur le traitement par ordre décroissant et systématique de la fiche de vœux, «n'a pas toujours été à la hauteur» même s'il a facilité l'opération pour l'administration (…). Cette procédure a fait accroître considérablement le nombre de demandes de transfert qui a atteint les 120 000 demandes l'année dernière», a précisé M. Hadjar. Ainsi, à partir de la prochaine rentrée universitaire, la fiche de vœux sera limitée à 5 au lieu de 10 choix. Pomme de terre : vers l'exportation l Après avoir largement satisfait les besoins du marché local, la filière de la pomme de terre offre, désormais, des opportunités aux opérateurs pour se lancer dans l'industrie de transformation et gagner des marchés à l'exportation. Avec une production moyenne annuelle de 4,5 millions de tonnes (mt), l'Algérie commence à devenir un véritable gros producteur de pomme de terre, indique à l'APS un conseiller au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari. C'est pourquoi les pouvoirs publics incitent les opérateurs à investir dans la valorisation des excédents de pomme de terre, sachant que la récolte est appelée à augmenter davantage vu les potentialités en termes de superficie et de rendement par hectare. Les prévisions du secteur tablent sur une augmentation de la production de cette tubercule de 2 mt d'ici à 2019. Selon M. Omari, plusieurs opérateurs commencent à se lancer aussi bien dans l'exportation de la pomme de terre que dans la transformation et le conditionnement qui sont des activités quasi inexistantes en Algérie.