L'Etat islamique a revendiqué officiellement ces attaques, les plus sanglantes jamais commises dans la capitale de la Belgique et de l'Europe, montrant que ses réseaux restent capables de monter des opérations meurtrières. «Une cellule secrète des soldats du califat (...) s'est lancée en direction de la Belgique croisée», affirme le communiqué, accusant ce pays de n'avoir «cessé de combattre l'islam et les musulmans». Ces attentats surviennent quatre jours après la capture à Bruxelles du Français Salah Abdeslam, seul survivant parmi les commandos des attentats du 13 novembre à Paris (130 morts), qui est incarcéré à Bruges avant son transfèrement demandé par la France. Un de ses complices présumés, Najim Laachraoui, est recherché par les polices française et belge.