Résumé de la 17e partie - Abdenour et Salah sont subjugués par le café préparé par Zakia alors que c'est la même marque qu'ils achètent pour la maison. La question d'Abdenour avait complètement décontenancé Zakia qui ne sut pas quoi répondre. Mon secret ? - Oui, ton secret pour préparer un café meilleur que celui que nous préparons à la maison alors que c'est la même marque que nous achetons. - Mon secret ? Mais je n'ai pas de secret….C'est peut-être le dosage ou la cafetière… c'est la même cafetière que nous avons à la maison, fit Abdenour. - J'ai la même aussi, ajouta Salah. Alors Abdenour se mit à hocher la tête lentement de haut en bas avec l'air d'avoir percé un extraordinaire secret. - Je sais pourquoi le café de Zakia est meilleur, dit-il sur un ton avisé…Elle a préparé ce café avec passion et gratitude envers le Créateur qui a rendu cette préparation possible…Alors que chez moi personne n'a jamais exprimé sa gratitude envers Dieu pour toutes les richesses qui s'y trouvent. Personne n'a jamais levé les yeux au ciel pour dire «Hamdoullah». Pas même ma femme ! Pourtant, elle commence à être âgée et c'est elle qui devrait donner l'exemple : résultat : notre nourriture est fade. Salah comprit que son ami allait encore évoquer les facettes négatives de son foyer et il préféra s'en aller. Il se leva. - Mon ami Abdenour, je dois m'en aller… j'ai beaucoup de choses à régler ce matin... - J'espère que l'appartement que je t'ai demandé de me chercher fait partie de ces choses ? - Khsara aâlik, khouya Abdenour… j'ai déjà en tête trois agences immobilières auxquelles je dois rendre visite… elles ont la liste des appartements qui se vendent et se louent dans les quartiers que tu m'as cités. J'espère te régler ce problème cette semaine. Dès que Salah fut parti, Abdenour, à l'insu de Zakia prit de l'argent d'un coffre encastré dans un mur de son bureau et que dissimulait le dossier du canapé. Puis, il appela Zakia et lui demanda : - Tu es toujours d'accord pour devenir ma seconde épouse ? - Oh ! Oui… bien sûr… bien sûr…. - Alors, je t'emmène chez une coiffeuse qui t'enlèvera ces mèches qui te donnent l'air d'une djnenniya et je vais t'acheter des vêtements dignes d'une dame respectable. Abdenour ignorait qu'il était sur le point de commettre la plus grosse bêtise de sa vie. A suivre…