Le film «Dernière parole», du réalisateur Mohamed Zaoui, projeté lundi à Mostaganem et montrant les derniers moments de l'auteur du célèbre roman «l'As», le défunt Tahar Ouettar, a suscité l'engouement du public. Le public mostaganémois a suivi avec intérêt les scènes de ce film, projeté dans le cadre de la 3e édition des «Journées du court métrage et du documentaire», montrant les dernières images de l'une des icônes de la littérature algérienne, le regretté Tahar Ouettar, et ce, deux mois avant sa disparition, en 2010. Ce documentaire de 30 minutes décrit la forte présence de la femme dans l'imaginaire de l'écrivain, au point qu'il répétait sans cesse ses paroles et ses chansons devant la caméra. Ce documentaire a été produit en 2015 par la société «Yasmine Média». D'autre part, des ateliers de formation sur la mise scène et le montage vidéo ont débuté dimanche au profit de 30 stagiaires. En outre, des conférences sur l'histoire du cinéma algérien ont été programmées dans le cadre de cette manifestation. Par ailleurs, les organisateurs de cette manifestation culturelle ont programmé la projection de quatre courts métrages durant la soirée de lundi, notamment «Le suivant», de Abdelhafid Guellil, «La croisée des chemins», de Nejla Belejna, «La voix du silence», de Souleimane Boubekeur, et «Banc public», de Djamel Allem. Les «Journées du court métrage et du documentaire», une initiative du secteur de la culture, qui s'étaleront jusqu'au 31 mars, se poursuivront mardi avec la projection de trois (03) documentaires: «Famille solo», de Fouzi Boudjemâa, «Laissez-moi peindre mon pays», de Aïssa Djemaâ, et «Le barrage de Beni Bahdel» de Abderrahmane Mustapha, ainsi que cinq (05) courts métrages dont «L'Algérie action», de Benabdallah Mohamed, et «Désolé», de Abderrahmane Harrat.