Résumé de la 34e partie n Abdenour a peur que son épouse revienne embêter Zakia pendant son absence. Il était 10h30 lorsqu'Abdenour et le vieil homme avaient fini de conclure la vente de l'appartement chez un notaire. - Voilà, dit le notaire, à partir de cet instant, Abdenour, l'appartement t'appartient… Non….il ne m'appartient pas encore…notre vieil ami, n'a pas encore touché son argent…il va falloir qu'il attende quelques jours pour que l'argent transite par le trésor… - Oh ! Abdenour pourquoi le faire attendre ? Tu peux le payer cash, là sur place…Tu n'as pas de dettes vis-à-vis des impôts ? - Non… - Alors, tu peux lui donner son argent… Oh ! Abdenour, cela fait des années que tu me sollicites, je te connais maintenant…Ces tracasseries bureaucratiques nous les imposons à ceux que nous ne connaissons pas… Le vieil homme se mit à jubiler… - Si vous me donnez mon argent maintenant, je quitte Alger immédiatement…Je fais ma valise et je vous laisse en paix ! Le visage d'Abdenour s'assombrit : - Doucement, doucement…Ne me dis pas que tu vas prendre avec toi tout cet argent ? - Non… je ne prendrai que vingt ou trente millions…Le reste je le mets à la banque…. - Tu as un compte en banque ? - Oui - Dans quelle banque ? Quand le vieil homme eut donné le nom de la banque et son adresse, Abdenour sourit : - Mais c'est dans cette banque quand j'ai un compte moi aussi. A midi, le vieil homme avait tout l'argent de la vente de son appartement dans son compte et une trentaine de millions offert gracieusement par Abdenour parce que ce dernier avait estimé que l'appartement valait beaucoup plus que le prix qu'il lui avait coûté. Une fois sortis de la banque, le vieil homme dit à Abdenour et Zakia : - Voilà, mabrouk alikoum…Nous allons retourner à la maison pour que je vous donne les clefs et moi, je vais vous laisser…je retourne dans mon village natal et je vous laisse Alger avec son humidité, ses ordures, ses cafards et ses gros rats …Et dites-moi, vous êtes mariés déjà ou pas encore ? - Non, pas encore… - Il faut faire vite…Le temps réserve parfois de mauvaises surprises… Abdenour regarda le vieil homme avec inquiétude. Quelque chose lui disait que sa réflexion était quelque peu vrai… C'était à ce moment-là aussi qu'il réalisa qu'il fallait un tuteur pour Zakia dans la procédure de mariage. Un tuteur qu'elle n'avait peut-être pas. A suivre