Résumé de la 53e partie n L'état de santé de Mario Bonardi, le gardien de prison blessé par Jimmy, était encore critique, mais stastionnaire. «C'est ce que nous dirons aussi, Michael, affirma Catherine avec conviction. Papa va s'en tirer et on va retrouver Brian.» Le journaliste qui interviewait les Bonardi dit: «Je vous rends l'antenne, Tony. — Merci, Ted. Content d'apprendre la bonne nouvelle. C'est le genre de conte de Noël que nous sommes heureux de pouvoir vous rapporter.» Le sourire du présentateur s'évanouit. «Toujours aucune trace de l'agresseur de Mario Bonardi, Jimmy Siddons, qui était en instance de jugement pour l'assassinat d'un policier. Des sources proches de la police laissent entendre qu'il tenterait d'aller retrouver sa maîtresse, Paige Laronde, au Mexique. Les aéroports, gares de chemin de fer et gares routières sont sévèrement contrôlés. II y a près de trois ans, en prenant la fuite après une attaque à main armée, Siddons avait mortellement blessé l'agent de police William Grasso qui venait de l'arrêter pour infraction au code de la route. Siddons est armé et considéré comme extrêmement dangereux.» Pendant que le présentateur parlait, des photos de Jimmy Siddons apparurent à l'écran. «II a l'air méchant, fit remarquer Michael en étudiant les yeux au regard glacé et les lèvres tordues par un rictus de prisonnier en cavale. — On ne peut pas dire le contraire»,acquiesça Barbara Cavanaugh. Puis elle contempla le visage de son petit-fils. «Mike, tu devrais fermer les yeux et te reposer un petit peu.» II secoua la tête. «Je ne veux pas m'endormir.» II était onze heures moins une. Le présentateur disait : «D'après nos dernières informations, on est toujours sans nouvelles du petit Brian Dornan, âgé de sept ans, qui a disparu peu après cinq heures de l'après-midi aujourd'hui même. «En cette nuit très particulière, nous vous demandons de continuer à prier afin que Brian soit rendu sain et sauf à sa famille et nous vous souhaitons à tous, ainsi qu'à ceux qui vous sont chers, un très joyeux Noël.» Dans une heure ce sera Noël, pensa Catherine. Brian, tu dois revenir, il faut qu'on te retrouve. Il faut que tu sois là demain matin lorsque nous irons voir papa. Brian, reviens. Reviens, je t'en prie. La porte du salon vert s'ouvrit. Leigh Ann Wimck fit entrer un homme de haute taille d'une quarantaine d'années, suivi de l'inspecteur Manuel Ortiz. «L'inspecteur Rhodes désire vous parler, madame Dornan, dit Winick. Je reste à l'extérieur au cas où vous auriez besoin de moi.» Catherine fut frappée par l'expression de gravité des deux policiers et la peur la paralysa. Elle se sentit incapable de faire un geste ou de prononcer une parole. Ils devinèrent ses pensées. «Non, madame Dornan, il ne s'agit pas de ça», dit vivementOrtiz. A suivre