Adrar l Les déchets solides éparpillés à travers les villes de la wilaya d'Adrar offrent une image négative altérant leur paysage saharien, en l'absence d'efforts «suffisants» de lutte contre la prolifération de ces objets polluants, ont estimé des associations locales et des représentants d'organismes publics. Pour le président du bureau de l'organisation nationale de lutte contre la désertification et la protection de l'environnement de la wilaya d'Adrar, ces déchets, notamment les résidus et décombres de travaux de construction, ne cessent de menacer l'environnement. Hamza Malki explique que ces déchets jonchant notamment les quartiers des 500 Logements à Tlililène, flanc est de la ville d'Adrar, de Berbaâ, la nouvelle ville à l'Ouest d'Adrar, et d'autres cités et quartiers, ont constitué, avec les dépôts effrénés et incontrôlés de déchets, différentes poches d'entassement, créant des lieux de prédilection de chiens errants et de prolifération de mouches et moustiques, vecteurs de transmission de maladies, constituant, en plus des actes d'incinération en plein air, un danger réel affectant la santé publique. Cette situation est de plus aggravée par la propagation des sachets en plastique défigurant l'environnement en milieu urbain et environs, en plus des dattes tombées des palmiers et piétinées le long des places publiques et rues formant, sous le dense mouvement de circulation, des sites visqueux et glutineux, a-t-il ajouté. Pour remédier à ces phénomènes dégradant le paysage adrari, le citoyen est interpellé à travers les campagnes de sensibilisation en milieux scolaire et juvénile, ainsi que par les prêches religieux.