Initiatives n Pour voir le secteur du livre sortir du marasme, prendre son envol et l'industrie devient davantage professionnelle et durable, l'Onel compte accorder la priorité à la formation. Lors d'une conférence au sujet de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (42 rue Larbi Ben M'hidi), Mustapha Kalab Dhabih, le président de l'Organisation nationale des éditeurs de livres (ONEL), a dévoiler les objectifs de l'Onel – le syndicat a été créé en 2014 et est « une force de proposition contribuant à la promotion de la profession » – et son programme d'activités annuel 2016. C'est ainsi que le syndicat, qui se veut « une organisation professionnelle de représentation et de défense des intérêts des éditeurs algériens du livre, ainsi qu'un espace démocratique de concertation sur les enjeux liés à la profession d'éditeur de livre, aujourd'hui, en Algérie », compte « s'associer à l'élaboration des textes d'applications de la loi sur les activités du marché du livre adoptée en 2015 », car, à ce propos, l'Onel regrette qu'elle n'a pas été consulté par le ministère de la culture pour le projet de loi concernant le livre, appelant à plus de transparence. «L'Onel avait demandé au ministère de la Culture de consulter les organisations syndicales au lieu de se limiter à quelques éditeurs pour l'élaboration des textes d'application, pour éviter les carences qui entachent la loi sur le livre et pour laquelle le syndicat n'avait pas été consulté », a dit Mustapha Kalab Dhabih, qui espère que, à l'avenir, le ministère de la culturel prendra en considération les avis de ‘ensemble des professionnels du livre et les associera à sa politique visant à développer au sens efficace du terme l'industrie du livre. Mustapha Kalab Dhabih, par le biais e l'Onel, espère « réaliser un saut qualitatif en faisant plus d'efforts dans cette direction». Pour voir le secteur du livre sortir du marasme, prendre son envol et que l'industrie devient davantage professionnelle et durable, l'Onel compte accorder la priorité à la formation. C'est ainsi qu' « un programme complet sera réalisé en collaboration avec différents partenaires, programme intégrant des cycles de formation », explique-t-on. De même que l'Onel est amené à inscrire sa présence dans les différentes manifestations culturelles, scientifiques et économiques. «Il est important que l'ONEL participe aux importants rendez-vous nationaux et internationaux, d'une part, et l'organisation de manifestations propres à l'ONEL, d'autre part », estime-t-on. Le but, lorsqu'il s'agit de la participation internationale, est l'échange d'expériences et est de « conclure des accords dans le domaine de la formation, des moyens modernes de diffusion dont les réseaux sociaux, et le transfère de technologie», souligne-t-on. L'Organisation nationale des éditeurs de livres, qui espère prendre part à l'organisation du prochain Salon international du livre d'Alger, appelle à l'organisation d'un salon national du livre, à l'organisation de rencontres intellectuelles, à la création de différents prix de récompenses, de salons régionaux…, tout comme que l'ONEL nourrit l'ambition de mettre en place un annuaire de la production des éditeurs algérien, la création d'un réseau de librairies avec le concours des collectivités locales et de l'Ansej, la traduction d'ouvrages, la sensibilisation à l'édition du livre électronique… L'ONEL prévoit, par ailleurs, la publication d'une revue périodique (électronique et sur papier). Avec le Snel (Syndicat national des éditeurs), l'Onel porte à deux le nombre d'organisations représentant les professionnels du livre. L'Onel s'assigne la mission d'«assurer la représentation» de ses membres auprès des institutions publiques et des partenaires algériens et étrangers.