Les sonorités mélodieuses du hawzi et du malouf ont ouvert mardi dans la soirée la 11e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine au théâtre régional Azzedine Medjoubi à Annaba. Un public nombreux, composé essentiellement de familles, a pris part au concert inaugural animé par les maîtres de ces deux genres de musique raffinée, Hamdi Benani et Meriem Benallal. Habillée dans la pure tradition tlemcénienne, Meriem a interprété avec perfection et élégance un cocktail de mouwachahate andalouses, dont la thématique majeure a été le madih du Prophète (QSSSL). L'illustre fils d'Annaba, Hamdi Benani, avec sa voix chaude, a excellé dans la nouba sika en interprétant ses impérissables tubes «Farakouni» et «Akhbirouni». Le concert a donné lieu à des spectacles de chorégraphie des élèves de l'Ecole de musique et de danse classique Hassan El Annabi et de la troupe de danse de la maison de la culture Mohamed Boudiaf. Des hommages ont été rendus à l'occasion à l'artiste du chaâbi Abdelaziz Kerfass et à l'artiste Nadia versée dans le genre El Fekirat (médahate). Quatorze artistes issus de huit wilayas et représentant les divers genres musicaux algériens participeront, une semaine durant, à ce festival organisé par la direction locale de la culture.