France - Irak : frappes aériennes l Des avions français de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) ont mené de nouvelles frappes dans la nuit de lundi à mardi contre l'organisation «aux environs de Mossoul», dans le nord-ouest de l'Irak, a annoncé Paris. «Taper à Mossoul, taper en Irak, c'est aussi assurer notre sécurité en France, voire globalement en Europe», a dit le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Driann sur la radio publique France Info. Pour le ministre français, les pays membres de la coalition, qui se réunissent demain mercredi et jeudi à Washington, doivent «pousser jusqu'au bout l'offensive qui est en cours en Irak et en Syrie» en concentrant leurs frappes sur les «épicentres» de l'EI à Mossoul et Raqqa, à partir desquels «s'organisent les commandos terroristes» du groupe. Indonésie-djihadiste l Le djihadiste le plus recherché d'Indonésie, Santoso, a été tué dans des combats avec les forces de l'ordre, a confirmé ce mardi la police, après des années de traque de cet extrémiste partisan du groupe Etat islamique (EI) et accusé de multiples attaques. «Il a été abattu, hier lundi, au cours d'une opération des forces de sécurité dans une région montagneuse des Célèbes. Accusé de multiples attaques contre les forces de l'ordre, Syaikh Abu Wardah Santoso, plus connu sous le seul nom de Santoso, était leader des Moudjahidines d'Indonésie orientale. Il était traqué depuis cinq ans par des centaines de policiers et militaires. La mort de ce militant, qui avait prêté allégeance à l'EI en 2014, représente une victoire majeure pour les autorités indonésiennes. Elles avaient mobilisé d'importants moyens pour tenter de le capturer. UA-Soudan Sud : brigade d'intervention l Les chefs d'Etat africains réunis au 27e sommet de l'Union africaine (UA) à Kigali se sont prononcés, hier lundi, en faveur de l'envoi d'une «force régionale de protection» au Soudan du Sud avec un mandat plus robuste que l'actuelle mission des Nations unies sur place. La capitale du Soudan du Sud a été le théâtre de combats meurtriers entre les troupes du président Salva Kiir et les forces loyales au vice-président, l'ex-rebelle Riek Machar. Ces combats, qui ont fait au minimum 300 morts et plusieurs dizaines de milliers de déplacés, ont mis en péril un fragile accord de paix conclu en août 2015 pour mettre un terme à une guerre civile débutée fin 2013, deux ans et demi après l'accession à l'indépendance du pays. Turquie : peine de mort l Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré qu'il n'écartait pas le rétablissement de la peine de mort dans son pays après le coup d'Etat manqué à la veille du week-end, dans un entretien diffusé, lundi, sur la chaîne américaine CNN. Le dirigeant a également assuré que son gouvernement présenterait aux Etats-Unis une demande formelle d'extradition du prédicateur musulman en exil Fethullah Gülen, qu'il accuse d'avoir fomenté la tentative de putsch. Ankara a aboli la peine de mort en 2004 dans le cadre de sa candidature à l'Union européenne. Le pouvoir turc a intensifié, hier lundi, les purges après le putsch manqué dans la nuit de vendredi à samedi, avec plus de 7.500 personnes, y compris de hauts gradés de l'armée, placées en détention et près de 9 000 policiers, gendarmes et fonctionnaires limogés.