Rendez-vous n Le prochain Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) se tiendra, dans sa 9e édition consécutive, du 4 au 8 octobre à l'esplanade de Riadh-el-Feth, en collaboration avec les éditions Z-Link et le soutien de l'Office national des droits d'auteurs (ONDA). Dédié au 9e art, ce rendez-vous annuel, devenu incontournable dans l'agenda culturel national et une rencontre interactive, verra l'organisation, comme à l'accoutumée, du concours Cosplay. Pour y participer, il suffit juste «de confectionner et de porter un costume représentant un personnage tiré de la bande dessinée, quel que soit le genre (manga ou autre), de l'univers des jeux vidéo ou du cinéma, ou même de créer un personnage original inspiré par exemple des contes populaires algériens», notent les organisateurs. Les inscriptions sont gratuites et se feront durant la tenue du festival, au niveau du stand Z-Link. Un jury composé de bédéistes, de gamers, d'artistes et des passionnés de BD départageront les candidats. Les critères de sélection reposeront sur la qualité du costume, l'implication et l'origina-lité de la gestuelle et des attitudes du candidat ainsi que celle de la mise en scène. Depuis la première édition, qui a s'est tenue en 2008, le Festival international de la bande dessinée d'Alger et au cours duquel sont réunis pendant 5 jours les amateurs de bande dessinée et de culture manga, à travers des conférences, des projections, des ventes-dédicaces ainsi qu'un espace d'exposition, ne cesse de prendre de l'importance et de susciter l'intérêt du public. En effet, grâce au Fibda, où les œuvres nationales sont récompensées et portées à la connaissance des larges publics, l'on assiste à la diffusion de façon plus large de la culture BD. Grâce au Fibda, l'on assiste à la relance – même si cela se fait de manière progressive mais sûrement – à la relance de la culture BD, disparue dans les années 1990, alors qu'elle avait connu, avant cela, une dynamique des plus prometteuses, et de la relance de l'édition dans le domaine du 9e art. Tous les courants y sont représentés, du manga à la BD franco-belge, en passant par le style algérien empreint d'une touche algérienne. Concernant le manga, cette bande dessinée qui nous vient du Japon, de jeunes talents, de plus en plus nombreux, y adhèrent, en y apportant leur style et l'inscrivant dans l'authenticité algérienne. Grâce au Fibda, la bande dessinée algérienne connaît, outre un regain perceptible, une reconnaissance internationale. C'est ainsi que la BD algérienne est montrée à travers plusieurs expositions à travers le monde (France, Corée du Nord, Grèce, Madrid …) Et selon les propos de Dalila Nadjem, «sur la scène internationale, le neuvième art en Algérie est connu et reconnu. Nous sommes les pionniers. Nous avons un patrimoine très riche datant des années soixante, une production certes insuffisante mais qui nous permet d'avoir une bonne place à l'international».