500 participants étaient présents jeudi à Pékin dans le cadre d'un séminaire sur la coopération commerciale sino-africaine. Pour assurer la bonne mise en œuvre des initiatives mises en route, la Chine promet à l'Afrique un soutien financier de 60 milliards de dollars incluant 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels. Dans un discours au nom de l'Algérie, Abdelkader Messahel évoque une progression remarquable dans les relations algéro-chinoises. Il a toutefois souligné que ces relations «ne sauraient se limiter à la seule sphère commerciale et devraient évoluer vers l'investissement productif et son corollaire, le transfert de technologie». Hier vendredi, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel a affirmé que les relations algéro-chinoises ont connu une progression remarquable depuis l'arrivée au pouvoir du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Avec la Chine, l'Algérie entretient, bien avant son accession à l'indépendance, des liens d'amitié, de coopération, de solidarité, de confiance et de respect mutuels», a rappelé M. Messahel dans un discours au nom de l'Algérie. «La visite en Chine en novembre 2006 du président Bouteflika, a contribué à imprimer à ces relations une forte impulsion et à leur conférer un caractère de partenariat stratégique qui s'est vite haussé en février 2014 au rang de Partenariat stratégique global couvrant tous les domaines, politique, économique, scientifique et culturel ainsi que les consultations sur les grandes questions internationales», a-t-il relevé. C'est dans ce contexte, a ajouté le ministre que «l'Algérie est devenue, ainsi, le premier pays à l'échelle arabe qui a épousé cette forme de coopération avec la Chine et le deuxième pays africain après l'Afrique du Sud». Toutefois M. Messahel a indiqué que les relations entre l'Algérie et la Chine «ne sauraient se limiter à la seule sphère commerciale et devraient évoluer vers l'investissement productif et son corollaire, le transfert de technologie». Les intervenants étaient unanimes à dire que, malgré la conjoncture économique difficile, les premier six mois de la mise en œuvre des dix grands projets lancés par la Chine lors du dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), étaient «globalement positifs». A l'issue de cette rencontre, les coordonnateurs ont adopté une déclaration finale par laquelle ils renouvellent leur entière solidarité dans la mise en œuvre des initiatives dégagées lors du Sommet du Johannesburg, avec en priorité le partenariat industriel, notamment le renforcement des capacités de production des pays africains. Le président chinois Xi Jinping avait alors annoncé que son pays lancera dix grands projets de coopération en vu de booster la coopération entre les deux parties dans plusieurs secteurs, notamment, l'industrialisation, la modernisation de l'agriculture, les infrastructures, les services financiers, le développement vert, le commerce et la facilitation des investissements, la réduction de la pauvreté et le bien-être, la santé publique, les échanges entre les peuples, et la paix et la sécurité. Pour assurer la bonne mise en œuvre de ces initiatives, le président Xi a révélé que la Chine va fournir un soutien financier de 60 milliards de dollars d'aide financière, incluant 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels.