Processus n Les opérations de rapatriement des Nigériens vers leur pays d'origine se poursuivent en ce mois d'août marqué par les fortes chaleurs notamment dans le Sud. Il s'agit cette fois ci de pas moins de 343 ressortissants nigériens qui résidaient clandestinement à Oran et à Tlemcen et qui ont été conduits hier à partir d'Oran, vers le centre de transit de Tamanrasset en vue de leur rapatriement dans leur pays .«Cette opération, menée en coordination avec différents secteurs partenaires, s'est déroulée dans des conditions normales et dans le respect de la dignité humaine», a indiqué à l'APS le président du comité d'Oran du Croissant-Rouge algérien (CRA), Larbi Benmoussa. Les ressortissants nigériens ont été d'abord conduits au centre de transit de Bir El-Djir, situé à l'est de la ville d'Oran, offrant d'excellentes conditions d'accueil, a-t-il précisé. Pour cela, plusieurs équipes ont été mobilisées parmi les partenaires en question à l'instar de la Direction de l'action sociale (DAS), des services de sécurité, de la Protection civile et de la Direction de la santé et de la population (DSP). Des kits alimentaires ont été distribués aux migrants qui ont également bénéficié de consultations médicales sur place, a souligné M. Benmoussa. Des bus confortables ont été réservés pour le transfert des ressortissants nigériens vers le Centre d'accueil de Tamanrasset d'où ils seront rapatriés vers leur pays, selon le président du CRA. Les migrants subsahariens étaient revenus en force, ces derniers mois. A Alger et ailleurs, nous avons constaté un grand afflux d'Africains clandestins essentiellement durant le mois de ramadan c'est-à-dire en juin dernier. On ne dispose pas de chiffres officiels mais ils sont partout dans nos villes. Beaucoup demandent l'aumône sur la route, avec souvent des enfants en bas âge. En outre, de nombreux jeunes qui ne trouvent pas quoi faire pour se nourrir ont été contraints d'aller travailler dans des chantiers, souvent contre des rétributions de misère. Il s'avère, et selon les témoignages des uns et des autres, que nombreux parmi eux sont exploités par des propriétaires peu scrupuleux dans de lourds travaux de bâtiments et qui leur offrent uniquement de la nourriture au lieu d'une rémunération. Le gouvernement du Niger avait présenté une demande de rapatriement de ses ressortissants entrés illégalement en Algérie, qui avait été acceptée par les autorités algériennes.