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Suspense : Un cri dans la nuit 51e partie
Publié dans Info Soir le 08 - 08 - 2016

Résumé de la 50e partie n Pour la première fois, Erich laissait entendre à Jenny que tout n'avait pas été rose entre son père et sa mère.
S'épanouissant dans cette nouvelle atmosphère, Tina perdit vite l'habitude de geindre à tout propos. Elle qui pleurait si facilement montra d'étonnantes dispositions à prendre la vie du bon côté et un sens inné de l'humour.
Erich se rendait généralement à son atelier dès l'aube et il n'en revenait jamais avant midi. Jenny et les filles prenaient leur petit déjeuner vers huit heures et, à dix heures, lorsque le soleil chauffait un peu plus, elles partaient faire un tour dehors, bien emmitouflées dans leurs anoraks.
Les promenades suivirent rapidement le même circuit.
D'abord le poulailler, où Joe apprit aux enfants à ramasser les œufs frais pondus. Le jeune homme restait persuadé qu'il avait gardé sa place après l'accident de Baron uniquement grâce à la présence de Jenny. «Si M. Krueger n'était pas si heureux de vous avoir avec lui, il m'aurait renvoyé. Man dit qu'il n'est pas homme à pardonner, madame Krueger.
— Je n'y suis vraiment pour rien, protesta jenny.
— Le docteur Garrett dit que je soigne très bien Baron. Sa jambe se remettra tout à fait lorsque avec le retour d'un temps plus chaud, il pourra trotter un peu. Et croyez-moi, madame Krueger, maintenant je vérifie dix fois par jour la porte de l'écurie.»
Jenny le comprenait. Inconsciemment elle aussi s'était mise à vérifier par deux fois un tas de petites choses, des choses auxquelles elle n'aurait jamais prêté attention auparavant. Erich n'était pas seulement ordonné, il était maniaque. Elle avait vite appris à reconnaître une certaine tension sur son visage ou dans son attitude lorsqu'un détail l'avait agacé — une porte de placard mal fermée, un verre oublié dans l'évier.
Les matins où il n'allait pas au chalet, il travaillait dans le bureau de la ferme près de l'écurie avec Clyde Toomis, le régisseur. Trapu, frisant la soixantaine, le visage tanné et ridé couronné d'une épaisse chevelure d'un blanc jaunâtre, Clyde avait des manières sans façon parfois proches de la rudesse.
En lui présentant Jenny, Erich déclara : «En réalité,Clyde dirige entièrement l'exploitation. Il m'arrive même de penser que je suis uniquement là pour le décor.
— En tout cas, tu n'es pas uniquement là pour le décor devant un chevalet, dit-elle en riant, étonnée que Clyde ne fît même pas mine de contredire Erich.
— Croyez-vous que vous vous plairez ici ? lui demandal'homme.
— Je m'y plais déjà, sourit-elle.
— C'est un grand changement pour quelqu'un de la ville, dit-il abruptement. J'espère que ça ne sera pas trop dur pour vous.
A suivre
Mary Higgins Clark
tragédies D'hier et d'aujourd'hui / 1999 : Le massacre de Columbine 1re partie
Source n Qu'est-ce qui peut bien se passer dans la tête d'un tueur. Et particulièrement dans celle d'un adolescent assassin ?
Il y a dix sept ans. Le 20 avril 1999, deux garçons de 17 et 18 ans ont fait un carnage dans leur lycée de Columbine près de Denver aux Etats-Unis. Avec des grenades à la main et des armes de guerre, ils ont, pendant 45 minutes, tiré sur tout ce qui bougeait : devant le lycée, à la cafétéria, à la bibliothèque, dans les couloirs. Ils ont tué onze de leur camarades, un professeur et blessé 24 personnes. Il n'y avait aucune revendication, aucune raison apparente à cette folie meurtrière… La police américaine a déclassé 946 pages de son enquête. Et ces documents sont désormais publics. Ce qui suit revient sur ce massacre en dévoilant des passages de leurs journaux intimes ainsi que des témoignages d'élèves du lycée et d'amis qui les ont connus et côtoyés… Nous allons surtout revenir sur les questions que plusieurs spécialistes n'ont cessé de se poser. Comment deux adolescents apparemment sans histoire, humiliés et méprisés par leurs copains ont fini par ripper, jusqu'à vouloir réaliser la plus grande tuerie de l'histoire des Etats-Unis ? Ils allaient tous les matins à l'école tout en planifiant le massacre de 400 personnes ! Lycée Columbine : 20 avril 1999. Les caméras de surveillance de l'établissement filment des scènes de paniques, d'élèves, professeurs et personnels courant dans tous les sens et deux adolescents leur courant après et tirant sans distinctions sur tous ceux qu'ils croisent ! Ces images feront le tour du monde. Deux adolescents pénètrent dans la cafétéria de leur lycée. Equipés d'un véritable arsenal de guerre. Ils tirent avec des mitraillettes, des fusils à canons sciés. Ils ont aussi des bombes qu'ils jettent dans tout le lycée. Mais c'est dans la bibliothèque que la tuerie sera la plus sanglante. Seront abattus de sang froid au total 13 étudiants de 15 à 18 ans. Ce massacre fera en outre 24 blessés. Que s'est-t-il passé ? Qui sont ces deux adolescents meurtriers ? Et pourquoi ont-ils assassiné à bout portant leurs camarades de lycée ? Nous sommes cinq mois avant la tuerie. Les deux meurtriers sont filmés par un copain dans la tenue qu'ils porteront le jour du massacre : longs manteaux et lunette noires. À gauche Eric Harris, 18 ans. À droite, Dylan Klebold, 17 ans.
L. Aït Saïd
A suivre
HistoireS étranges / Guerre d'hiver : le petit poucet résiste à l'ogre 8epartie
Résumé de la 7e partie n Dans le secteur de Kuhmo, la 54e division soviétique, appuyée par un bataillon de chars T-26, avança sur la route reliant Repola à Hukkajarvi où, quelques kilomètres plus loin, les Finlandais avaient installé une position de barrage formée par le 13e bataillon, une unité de réservistes, aux ordres du lieutenant Cariala.  
Quelques heures après le début des combats, les avant-gardes soviétiques tombèrent sur la position de barrage. Elles essuyèrent des tirs ennemis précis et décidèrent de lancer un assaut frontal, repoussé au prix d'énormes pertes. Les chars soviétiques furent pris dans les champs de mines et furent la cible de fusils antichars finlandais. Armés de grenades à main et de Klorihartsi, quelques soldats finlandais attaquèrent les chars immobilisés. Ils en incendièrent un grand nombre et trente-cinq chars furent ainsi détruits. Après avoir réussi à freiner pendant plusieurs heures la progression ennemie, au prix de lourdes pertes, les hommes de Cariala se retirèrent dans les épaisses forêts qui bordaient la route. Sur la mer, le croiseur lourd Kirov, escorté par deux unités plus petites, bombarda dans la matinée du 1er décembre les batteries du cap Hanko. Les tirs manquèrent de précision contrairement au feu finlandais. Touché, le croiseur fut contraint de se retirer. À la suite de l'attaque de la Finlande par l'Union soviétique, une vague de solidarité internationale se fit sentir. Le Vatican condamna, dès le 2 décembre, l'agression soviétique. Le 6, Mussolini annonça l'envoi de cinquante avions et de centaines de volontaires pour combattre aux côtés de l'armée finlandaise. La Grande-Bretagne envoya soixante-dix-sept appareils, la France trente-six, l'Afrique du Sud vingt-quatre, auxquelles s'ajoutèrent quelques unités en provenance du Canada et du Danemark qui, pour la plupart, ne purent arriver avant la fin du conflit. Aux Etats-Unis, le 9 décembre, cent volontaires finlandais résidant en Amérique quittèrent le port de New York. Le 10 décembre, les Etats-Unis décidèrent d'envoyer en urgence de la nourriture pour un montant estimé à dix millions de dollars, suivi, une semaine plus tard, de cinquante avions. En revanche, la demande de prêt de soixante millions de dollars présenté par le gouvernement finlandais était à l'étude. La SDN expulsa, le 14, l'URSS, tout en sollicitant l'aide internationale pour le pays agressé. Les pays sud-américains apportèrent également leur aide. L'Argentine envoya du blé et le Brésil des sacs de café. Des volontaires de vingt-six pays différents arrivèrent en Finlande. Environ 9000 Suédois, 1000 Norvégiens, autant de Danois, 800 Hongrois, des centaines de Britanniques, de Russes exilés et d'Italiens, des Français, des Sud Africains, des Polonais, des Canadiens et des Néerlandais rejoignirent l'armée finlandaise. En janvier 1940 fut créée une légion étrangère regroupant l'ensemble des volontaires. Parmi eux figuraient des personnalités comme le prince Ferdinand de Liechtenstein. 
A Suivre


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