Résumé de la 3e Partie n Pour mieux appuyer sa menace, le gang auquel appartient l'inconnu du téléphone a terrifié les enfants de Hocine en fonçant sur eux avec des voitures. Hocine parla à sa femme de l'appel téléphonique et demanda à ses enfants de ne plus sortir de la maison jusqu'à ce qu'on ait arrêté le type qui l'avait appelé et ses complices. Le 8 janvier 2010, Hocine se rendit au poste de police et fit part de l'appel anonyme dont il avait fait l'objet. L'officier de police qui l'avait reçu, le rassura aussitôt en lui affirmant qu'il y avait de fortes chances qu'il s'agisse d'amateurs qui ne mettront jamais leur menace à exécution. Et d'ajouter : Tous les criminels depuis quelque temps se font passer pour des combattants pour mieux terroriser leurs victimes. Mais moi qu'est-ce que je dois faire ? Il faut leur dire que vous êtes d'accord pour payer. Vous irez au rendez-vous qu'ils vous donneront et nous, nous serons toujours près de vous pour les arrêter. Vous ne risquez rien puisque vos enfants sont à l'abri à la maison. C'est vrai… Tout d'abord, nous allons placer sur écoute votre ligne téléphonique. Cela nous permettra d'enregistrer les propos de ces bandits et surtout de les localiser. Dès que le bandit appela Hocine une seconde fois, la police était parvenue à le localiser : il téléphonait à partir d'un taxiphone d'une commune de Tizi-Ouzou. Lors de cette seconde conversation, Hocine fit croire à son interlocuteur qu'il était prêt à payer le prix fort parce qu'il tenait à sa famille plus qu'à son argent. Le premier rendez vous entre les deux hommes s'était soldé par un échec, le bandit ayant subodoré le piège, préféra ne pas se rendre au rendez-vous qui devait avoir lieu à Tizi Ouzou. Un autre rendez-vous fut convenu mais cette fois-ci à Alger, non loin de Riadh El Feth. Le bandit fut arrêté en flagrant délit lorsqu'il se fit remettre par Hocine un sac en plastique censé contenir les quatre milliards de centimes qu'il avait exigé. A suivre…