Résumé de la 2e partie Le petit garçon se retrouve seul dans la forêt. Il est terrifié par un rugissement qu?il entend tout près de lui. Il fit encore une tentative en pleurant de peur. Puis encore une autre. A côté, le feu commençait à s'éteindre. Il trouva enfin une branche pour s'agripper et s'installer dans l'arbre. Il était sauvé pour la nuit ! Mais qu'elle fut longue, cette nuit, avant que les premières lueurs du jour la chassent ! Tremblant de froid, le petit garçon descendit de son refuge pour allumer un feu qui le réchauffa vite. Il regardait souvent en l'air pour voir si le tapis revenait, il sifflait son chien aussi, mais rien. La trouée vers le ciel que faisait la clairière restait vide. Quand il eut faim, le désespoir monta dans son c?ur. Il n'avait qu'un briquet et un petit couteau dans sa poche. C'était bien peu pour survivre. Il chercha quelques fruits sauvages autour de la clairière, mais n'osa s'éloigner davantage au cas où le tapis reviendrait. C'est alors qu'il entendit deux hommes parler. Leurs voix étaient si grosses que, épouvanté, il partit se cacher dans un fourré d'où il les guetta. Les fusils qu'ils tenaient à la main pouvaient indiquer qu'il s'agissait de chasseurs, mais c'étaient des fusils si gros, que tout bien considéré, ces hommes étaient peut-être dangereux. Méfiant, le petit garçon préféra les laisser passer sans les appeler. Il resta toute la matinée le nez en l'air à guetter le tapis. Dans l'après-midi, il chercha une cachette en cas de besoin mais il ne trouva rien de mieux que son arbre de la nuit. Quand arriva le soir, il pleura. Il avait faim, il avait soif, il était seul, si seul. Un chien aboya dans le lointain. Sur le coup, le petit garçon n'y fit pas attention, puis il se rendit compte que c'était son fidèle compagnon. Il le siffla, il l'appela en plaçant ses mains en porte-voix jusqu'à s'époumoner. Les aboiements se rapprochèrent de plus en plus. Il siffla sans s'arrêter, les deux doigts dans la bouche, jusqu'au moment où il vit enfin le tapis. (à suivre...)