Yémen : vols humanitaires l La coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite au Yémen a annoncé qu'elle autorisait à partir de lundi la reprise des vols humanitaires sur l'aéroport international de la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles chiites Houthis. "L'aéroport international de Sanaa sera rouvert aux vols des Nations unies et de ses agences à partir de lundi", a indiqué la coalition dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi. L'aéroport avait été fermé à tout trafic aérien mardi dernier sur injonction de la coalition après la reprise des raids contre les positions rebelles dans le périmètre de la capitale yéménite suite à l'échec de pourparlers de paix au Koweït. La coalition a averti qu'"afin de garantir la sécurité des employés de l'aéroport, elle devait être informée à l'avance des plans de vol" et que les mouvements aériens seraient autorisés au cas par cas, en fonction des opérations militaires. Turquie : craintes l Des dizaines d'armes nucléaires américaines stockées sur la base aérienne d'Incirlik en Turquie, non loin de la frontière syrienne, risquent de tomber entre les mains de "terroristes ou d'autres forces hostiles", met en garde un rapport publié lundi. La sûreté de cet arsenal situé à 110 km de la Syrie était décriée de longue date, mais le putsch avorté du 15 juillet en Turquie a relancé les craintes sur la protection de la cinquantaine d'armes nucléaires. "Il est impossible de savoir si les Etats-Unis auraient pu maintenir le contrôle sur les armes en cas de guerre civile prolongée en Turquie", s'inquiète dans son rapport le groupe de réflexion apolitique Stimson Center. La base aérienne d'Incirlik représente un enjeu stratégique pour la coalition contre le groupe Etat islamique conduite par Washington, car elle offre un accès rapide aux cibles visées en Irak et en Syrie. Mais en mars, le Pentagone a ordonné, pour raisons de sécurité, l'évacuation des familles de militaires et du personnel civil stationnés dans le sud de la Turquie. USA : médias l Le candidat républicain à la Maison-Blanche, Donald Trump, a poursuivi dimanche ses attaques contre les médias, qu'il accuse de lui être hostiles et de couvrir sa campagne avec partialité. "Mes meetings ne sont pas couverts correctement par les médias. Ils ne parlent jamais du véritable message et ne montrent jamais l'ampleur de la foule ni son enthousiasme", a déclaré M. Trump sur Twitter. "Ce n'est pas 'la liberté de la presse' quand des journaux et d'autres médias sont autorisés à dire et à écrire tout ce qu'ils veulent, même si c'est complètement faux !", a lancé le candidat républicain dans un autre tweet. Quelques heures plus tôt, le magnat de l'immobilier a dénoncé des médias "écœurants et corrompus", s'en prenant en particulier au New York Times et à un article de ce quotidien, qui affirmait que l'équipe de campagne de M. Trump était en plein doute en raison de la baisse du candidat dans les sondages. Zambie : l'opposition proteste l Le président zambien, Edgar Lungu, candidat à sa propre succession, était en tête lundi matin après le dépouillement de 85% des bureaux de vote, selon la commission électorale, devançant d'une courte tête son principal opposant, Hakainde Hichilema, qui a dénoncé la lenteur du processus. Quatre jours après le vote, les résultats de 132 circonscriptions sur 156 ont été publiés, plaçant le président Lungu du Front Patriotique (PF) en tête avec 1,45 million de voix contre 1,38 million pour son rival M. Hichilema. Dans la nuit de dimanche à lundi, le dirigeant du Parti uni pour le développement national (UPND) a dénoncé la lenteur du dépouillement et accusé le pouvoir de tenter de truquer les résultats.