De nombreuses personnes, près d'une quarantaine, ont été légèrement blessées hier soir à Juan-les-Pins, sur la Côte d'Azur (sud-est de la France), à la suite d'un mouvement de panique dû à la crainte d'un attentat, ont indiqué les pompiers. La panique aurait été provoquée par l'explosion de pétards jetés depuis une voiture. Le mouvement de panique a poussé des clients attablés en terrasse à se réfugier à l'intérieur des établissements. Le quotidien local Nice-Matin a mis en ligne des photos et des vidéos présentant des scènes sur lesquelles les tables de restaurant sont renversées. Le journal cite des témoins parlant d'un mouvement de foule venu de la plage, qui aurait, par crainte d'un attentat, semé la panique dans ce quartier de nuit. Par ailleurs, aux USA, des rumeurs de tirs ont provoqué des mouvements de panique dans le principal aéroport de New York, hier soir, et conduit les autorités aéroportuaires à évacuer au moins deux terminaux. Plusieurs centaines de passagers ont été bloqués pendant plus de deux heures dans le terminal 1 de l'aéroport international John F. Kennedy. La foule a été prise de panique lorsque des policiers ont ordonné aux passagers de se mettre à terre, avant de les évacuer sur le tarmac et de les conduire à travers un couloir. Pakistan : un bus tombe dans un ravin : 16 morts l Seize (16) personnes ont trouvé la mort hier lorsque le bus les transportant vers une fête de mariage est tombé dans un ravin dans la région du Cachemire administrée par le Pakistan. Vingt-neuf autres passagers ont été blessés, dont six grièvement. JO-2016 : elle remporte l'argent... et une demande en mariage avec Cela fait beaucoup d'émotions en quelques minutes. La Chinoise He Zi, médaille d'argent hier en plongeon aux Jeux olympiques de Rio, a été demandée en mariage à la descente du podium par un autre plongeur de sa délégation. La scène a été prise en direct par l'OBS, la télévision officielle des Jeux. He, deuxième au plongeon de 3 m derrière sa compatriote Shi Tingmao et devant l'Italienne Tania Cagnotto, était encore en train de réaliser son bonheur, lorsque Qin Kai, lui même médaillé de bronze chez les messieurs en plongeon synchronisé à 3 m, s'est présenté devant elle avec une bague dans un écrin de velours. Devant virtuellement la terre entière. Hagarde, manifestement paralysée pendant quelques secondes, la jeune femme a fini par verser une petite larme et d'opiner du chef en guise d'approbation devant son amoureux, un genou à terre. Ce dernier lui a immédiatement passé la bague au doigt. Ils se sont pudiquement enlacés puis sont repartis bras dessus, bras dessous. "Nous sommes ensemble depuis six ans, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande en mariage aujourd'hui", a-t-elle déclaré, en arborant fièrement sa bague. "Il a dit beaucoup de choses, promis beaucoup de choses, mais je crois que ce qui m'a le plus touchée, c'est que c'est l'homme en qui je peux placer ma confiance pour le restant de mes jours", a ajouté la vice-championne olympique. Corse : violences entre Maghrébins et jeunes l Une vive tension persistait en Corse, hier, au lendemain d'une violente rixe entre des jeunes et trois familles d'origine maghrébine, qui ont fait cinq blessés dans le nord de cette île française de la Méditerranée. Environ 500 personnes ont participé après les heurts de la veille, à un rassemblement à Bastia, et une délégation de ces manifestants a été reçue, en fin de matinée, à la préfecture : à sa sortie la foule a crié "Aux armes ! On va monter parce qu'on est chez nous !". Samedi, "un différend a éclaté entre les membres de trois familles, d'origine maghrébine, et des jeunes de la région de Sisco, qui ont reçu le renfort de proches", a expliqué dans un communiqué le parquet. Une jeune fille, témoin des affrontements, a affirmé que la rixe avait éclaté samedi quand plusieurs femmes qui se baignaient en burkini (maillot de bain islamique) avaient été pri-ses en photo par des touristes et quand des insultes avaient alors été proférées par un groupe de jeunes gens d'origine maghrébine. Plusieurs hommes plus âgés, d'origine maghrébine, sont alors arrivés, munis de hachettes, s'en prenant à un groupe d'adolescents corses qui étaient sur la plage. Des parents des jeunes gens sont à leur tour intervenus et deux d'entre eux ont été blessés. Les pneus de plusieurs voitures ont été crevés par des femmes maghrébines tandis que les villageois ont renversé une voiture et incendié deux autres véhicules appartenant à des Maghrébins. Afrique du Sud : 10 ans de prison pour la voleuse d'un nouveau-né l Une Sud-Africaine reconnue coupable de l'enlèvement d'un nouveau-né a été condamnée ce lundi à dix ans de prison par un tribunal du Cap. Le juge a souligné la gravité du crime de cette femme, condamnée pour avoir volé un bébé en mars 1997 dans un berceau d'une maternité, tout en pointant certaines circonstances atténuantes, comme son casier judiciaire vierge. Cette femme, dont le nom n'est pas révélé pour protéger sa victime, avait enlevé un bébé de trois jours prénommée Zephany. Elle l'avait ensuite élevée exactement comme sa fille. L'affaire a éclaté début 2015, lorsque des lycéens ont remarqué une troublante ressemblance entre Zephany, qui entrait alors en classe de terminale, et Cassidy Nurse, une nouvelle élève de son établissement du Cap, plus jeune qu'elle. Les parents de Cassidy ont contacté la police, et les tests ADN ont révélé que la jeune fille était effectivement leur enfant. En mars, la justice a reconnu l'accusée, aujourd'hui âgée de 52 ans, coupable d'enlèvement et l'a placée en détention provisoire. Sans le savoir, la famille Nurse avait vécu à quelques kilomètres seulement de leur fille kidnappée. Chaque année, ils ont célébré son anniversaire, ne perdant pas espoir de la retrouver. Zephany, aujourd'hui âgée de 19 ans, est retournée vivre dans la maison où elle a grandi, avec l'homme qu'elle a toujours pris pour son père et attend son premier enfant. USA : 2e nuit d'émeutes à Milwaukee l La ville de Milwaukee, dans le nord des Etats-Unis, a connu une deuxième nuit de violences, qui ont fait plusieurs blessés, deux jours après que les forces de l'ordre eurent tué un suspect noir. La nuit d'hier a été marquée par des jets de pierres et des coups de feu après que des policiers, en tenue antiémeute, ont investi le quartier du Sherman vers 23H00 locales (04H00 GMT) pour disperser une foule de manifestants en colère. Ils ont eu recours à un véhicule blindé pour porter secours à une victime blessée par balles qui a été conduite à l'hôpital, et ont procédé à "de multiples arrestations", a indiqué la police locale. Un officier de police blessé a, lui aussi, été emmené à l'hôpital, après avoir été touché par un caillou. Tout a commencé lorsque deux policiers ont arrêté, samedi après-midi, deux suspects en voiture, qui se sont ensuite enfuis à pied. "Lors de cette course poursuite, l'un des policiers a tiré sur un suspect armé d'un pistolet semi-automatique" qui est mort sur place, selon la police. Le suspect de 23 ans, Sylville Smith, avait un casier judiciaire fourni et son arme avait été volée lors d'un cambriolage en mars. Les événements ont dégénéré dans la soirée de samedi, quand la police a tenté de disperser au moins 200 manifestants exaspérés, certains jetant des pierres et des briques sur les forces de l'ordre. Une adolescente et 4 policiers avaient été blessés. Au moins six commerces avaient été incendiés, dont une station-service. Venezuela : 500 personnes tuées pour avoir résisté aux voleurs de téléphones portables l 17 778 homicides ont été enregistrés dans ce pays en 2015, selon la justice, soit 58,1 pour 100 000 habitants, contre une moyenne mondiale de 8,9, selon l'ONU. Pour la seule période octobre 2015-mars 2016, pas moins de 500 personnes sont mortes, assassinées, pour avoir résisté à des voleurs qui voulaient s'emparer de leur téléphone portable. Une violence envenimée par la grave crise économique que traverse le Venezuela, pays ruiné par la chute des cours du pétrole, sa principale richesse. C'est pourquoi le Venezuela s'avère le pays le plus dangereux pour les chasseurs du Pokémon. Ce jeu de réalité augmentée, qui a déferlé sur une grande partie de la planète en juillet avant d'arriver au Venezuela le 3 août, suppose en effet d'exhiber son portable. "tout le monde n'ose pas sortir son mobile pour se mettre à jouer", raconte Alejandra Salazar, 22 ans. Elle-même a eu son téléphone volé et joue pour l'instant avec ceux de ses amis, en attendant de pouvoir s'en acheter un nouveau. Face à ce danger bien réel, les associations de joueurs ont lancé la campagne "Attrape-les en sécurité" : "Mieux vaut ton téléphone, et encore plus ta vie, qu'un Pokémon", rappelle un texte diffusé sur les réseaux sociaux. Pour se protéger, les chasseurs de Pokémon sortent en groupes et essaient de jouer dans des espaces publics ou avec une présence policière.