Internet n Comme chaque fin d'après-midi, Ahmed, 35 ans, entra dans le cybercafé de son quartier pour jeter un coup d'œil sur ses deux boites E-mail. L'une d'elles, contrairement aux autres fois, contenait un message qu'il trouva à la fois curieux et intéressant. Il lui avait été envoyé par un individu qu'il ne connaissait pas et qui s'était présenté comme un Nigérien voulant quitter son pays pour s'installer en Algérie où il comptait investir dans une affaire qui rapporte. Ahmed tout d'abord, lui demanda comment il avait eu son E-mail et celui-ci lui répondit que le hasard y était pour beaucoup. «Comme je ne connaissais personne dans votre pays, j'ai décidé de me fier au hasard ; j'ai surfé sur le Net et je suis tombé sur votre adresse.» Ensuite l'inconnu fit savoir à Ahmed qu'il était informaticien et qu'il avait l'intention de lancer une petite usine d'ordinateurs portables avec l'héritage qu'il allait toucher dès qu'il se serait acquitté de quelques formalités administratives que demande la banque britannique où son héritage se trouvait. Et il en profita pour lui demander les prix de ce type de produits en Algérie. Ahmed lui répondit que ceux-ci avaient considérablement baissé et qu'ils oscillaient entre 35.000 et 60.000 DA. Et l'autre lui annonça qu'il avait mené des études pour que ceux qu'il avait l'intention de fabriquer ne coûtent pas plus de 20.000 DA. Ahmed se mit alors à jubiler et lui écrivit : - Si vous lancez sur le marché algérien des ordinateurs portables à ce prix-là, leur succès commercial est garanti ! Ils ne se vendront pas comme des petits-pains au chocolat mais comme des baguettes ! Quelques jours passèrent. Ahmed reçut un autre message de son interlocuteur du Niger lui expliquant que sa décision de venir en Algérie n'était plus qu'une question de temps parce qu'il lui fallait d'abord faire transiter son héritage qui se trouve en Angleterre, par une banque de Niamey avant de le transférer en Algérie. A suivre...