Palestine : attaque l Un Palestinien a blessé, ce lundi, deux policiers israéliens dans une attaque au couteau à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël, avant d'être «neutralisé», a annoncé la police israélienne. Une policière de 20 ans a été grièvement blessée et un policier de 45 ans a également été touché, ont indiqué des sources médicales. Selon la police israélienne, l'agresseur, un Palestinien de Jérusalem-Est d'une vingtaine d'années, est dans un état critique après avoir été touché par des tirs des forces de l'ordre pour le «neutraliser». L'attaque a eu lieu près de la Porte de Damas qui marque l'entrée dans la Vieille ville. Russie : législatives l Le parti pro-Kremlin Russie Unie a remporté une écrasante majorité à la Douma après les législatives, hier dimanche, un résultat salué par Vladimir Poutine qui peut désormais se préparer sereinement à briguer en 2018 un 4e mandat présidentiel. Ombre au tableau toutefois pour le Kremlin : la faible participation, signe qu'une partie des Russes ont boudé le scrutin ou qu'ils le considéraient joué d'avance. Selon la Commission électorale, seulement 47,8% des électeurs ont voté, contre 60% lors des précédentes législatives de décembre 2011. Le parti Russie Unie a obtenu la majorité absolue avec 54,3% des voix, après le décompte de près de 90% des bulletins de vote, selon la Commission électorale centrale. Soudan : frontière l Le Soudan a menacé, hier dimanche, de fermer sa frontière avec le Soudan du Sud si Juba ne «respecte pas son engagement» à expulser les groupes insurgés qui combattent les forces armées de Khartoum. Les relations entre les deux pays sont tendues depuis la sécession du Soudan du Sud en juillet 2011, devenu Etat indépendant après un accord de paix qui avait mis fin à une longue et dévastatrice guerre civile. Khartoum et Juba s'accusent mutuellement de soutenir des rebelles sur leur territoire respectif. Khartoum a régulièrement accusé son voisin du Sud de soutenir des groupes rebelles dans les Etats soudanais du Darfour, du Nil-Bleu ou celui du Kordofan-Sud. Cambodge : menace l L'inamovible Premier ministre cambodgien Hun Sen a encore durci le ton, ce lundi, malgré les appels internationaux à davantage de dialogue politique dans son pays, promettant d'«éliminer» ses opposants s'ils poursuivent leur plan d'organiser une grande manifestation. Opposants en exil pour fuir des poursuites judiciaires, commentateur politique critique du pouvoir assassiné : en quelques mois le climat politique s'est fortement tendu au Cambodge. Dernier épisode en date : Kem Sokha, l'un des meneurs de l'opposition cambodgienne, a été condamné le 9 septembre à cinq mois de prison dans une affaire considérée comme politique par les défenseurs des droits de l'Homme. Depuis, l'opposition menace de rassembler ses partisans pour une grande manifestation si le pouvoir cherche à l'interpeller.