Projections n Plusieurs films algériens sont en lice au 32e Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, qui débutera ce mercredi par la projection du long métrage, «Good luck Algeria», du Franco-Algérien Farid Bentoumi. Le film algérien, «Certifié Hallal», de Mahmoud Zemmouri, entrera en compétition officielle dans la catégorie des longs métrages de fiction, aux côtés de 14 autres œuvres cinématographiques, dont «Le Couvert et le logis» (Espagne), «Eclipse» (Tunisie) et «L'Orchestre de minuit» (Maroc). La réalisatrice, Stéphanie Benamra, participera avec le film émoi «flutter» dans la catégorie des courts métrages avec 24 autres films. Quant au concours des films arabes hors catégorie, les longs métrages «Opération Maillot» (2015) de Okacha Touita, et «L'Etoile d'Alger» (2016), de Rachid Benhadj, seront en compétition dans le cadre du concours «Nour Chérif» du film arabe, tandis que le film «Un métier bien» (2015), de Farid Bentoumi, il participera au concours du court métrage arabe. Organisé sous le slogan «Le cinéma et la résistance» avec la participation de 24 pays, le 32e Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie mettra à l'honneur l'Algérie et son cinéma, en mettant l'accent sur la résistance algérienne contre l'occupation française. La ville d'El Qods, qui commémorera l'année prochaine 50 ans d'occupation israélienne, sera également à l'honneur. Le programme «Cinéma et résistance» verra la projection de plusieurs œuvres cinématographiques sur la Révolution algérienne, dont «La Bataille d'Alger» (1966) de l'Italien Gillo Pontecorvo, à l'occasion du cinquantenaire de sa sortie, «Zabana» (2012) de Saïd Ould Khelifa, «Le Colonel Lotfi» (2015) d'Ahmed Rachedi et «Maintenant ils peuvent venir» du réalisateur Salem Brahimi. Le festival, qui se poursuivra jusqu'au 27 septembre, rendra hommage au réalisateur algérien Merzak Allouache. Créé en 1979 par l'Association égyptienne des auteurs et des critiques de cinéma, le Festival d'Alexandrie est l'un des prestigieux festivals de cinéma dans le monde arabe. L'édition de 2015 a récompensé deux réalisateurs algériens, Lotfi Bouchouchi, avec son film «Le puits», sacré meilleur film de fiction, et Mohamed Zaoui lauréat du prix du meilleur documentaire arabe pour «Dernières paroles». Par ailleurs, d'autres films algériens seront en compétition officielle du 27e Festival du film arabe prévu du 5 au 16 octobre à Fameck (nord-estde la France). Les documentaires «Contre-pouvoirs» (2016), de Malek Bensmaïl, «Dans ma tête un rond-point» (2015), de Hassen Ferhani, et le film de fiction «La route d'Istanbul»(2015), du Franco-Algérien Rachid Bouchareb, concourent dans la section longs métrages. «Good luck Algeria» (2016), du réalisateur franco-algérien Farid Bentoumi, et «Chroniques de mon village» (2016), du réalisateur algérien Karim Traidia, figurent également dans cette section mettant en compétition une vingtaine de longs métrages de Tunisie, du Maroc, de France et de Belgique, entre autres. Dans la section des courts métrages, les films «Jardin d'essai» (2016), de Dania Reymond, et «Cultures d'apparences» (2015), de Myriam Chetouane, seront en lice avec huit autres œuvres, notamment d'Egypte, de France et de Belgique. Une table ronde sous le thème «L'indépendance de la presse en France et en Algérie» sera, par ailleurs, coanimée par le réalisateur Malek Bensmaïl. Six prix, dont celui du documentaire et du court métrage, seront remis par un jury présidé par l'écrivain marocain Tahar Benjelloun. Fondé en 1990, le Festival du film arabe de Fameck se veut une vitrine mettant à l'honneur la culture et le cinéma des pays de la Méditerranée.