Rendez-vous n Le prix Mohammed Dib, une distinction couronnant la meilleure œuvre littéraire, revient cette année pour la 5e fois dans chacune des trois langues : arabe, amazighe et français. Les trois œuvres en lice en langue arabe sont «Sakarate Nedjma», de Bouchareb Amel, «Mazamir el hadjar», de Djaâfar Mohamed, et «Si zif yatassanaa ibtissama», de Mohamed Salah. En langue amazighe, seulement deux œuvres ont été retenues, à savoir «Naila», de Brahim Tazaguert, et «Jar Ijni Tmurt», de Louiza Ouzlag. Quant au français, le jury a sélectionné trois œuvres. Il s'agit de «Passages d'Algérie», de Ferhani Ameziane, «El Fetwa», de Bouchareb Mustapha, et «Emie Maria», de Belloula Nacéra. Les noms des lauréats seront connus le 22 octobre. Notons que 18 œuvres littéraires sur les 72 déposées par des écrivains algériens pour décrocher ce prix, ont été évaluées par le comité de lecture international présidé par l'écrivain Serri Mohamed, en compagnie de Afifa Brerhi. En 2015, l'attribution du prix avait été gelée en raison justement du nombre restreint de candidats au concours national, obligeant les organisateurs à le reporter. Pour entourer la cérémonie officielle de remise du prix, sont organisées à chaque session des journées culturelles internationales. Cette année, l'association culturelle La Grande maison, initiatrice de ce prix, a organisé, du 15 au 22 octobre à l'Institut des études andalouses de Tlemcen, «Résidence des artistes», une manifestation portant sur le thème «Identité, diversité et brassage des cultures». Cette manifestation réunit des artistes plasticiens et des écrivains jeunes et confirmés, mais aussi des spécialistes et des universitaires, pour enclencher et développer un dialogue entre ces deux disciplines, à savoir les arts plastiques et la littérature. Et de cette confrontation constructive, naîtront des œuvres originales. Autrement dit, les plasticiens vont, selon les organisateurs, «travailler sur une thématique à chaque fois renouvelée, mais toujours puisée dans les problématiques très diversifiées que nous offre une œuvre aussi riche et aussi variée que celle de l'écrivain algérien Mohammed Dib». Le prix Mohammed Dib est parrainé par le ministre de la Culture, avec la contribution de l'Office des droits d'auteur et droits voisins (ONDA). Et l'objectif est d'encourager les plumes en herbe à promouvoir la production littéraire nationale. Instauré en 2001 par l'association «La Grande maison», de Tlemcen, ce prix vise à encourager les plumes en herbe et à promouvoir la production littéraire nationale en langues arabe, amazighe et française. L'association La Grande maison contribue à l'animation du champ culturel dans la capitale des Zianides, en organisant diverses manifestations visant à encourager les créations artistiques et littéraires et la recherche dans le patrimoine.Créée en 2001 et inspirée de l'un des titres de la trilogie de Mohammed Dib, cette association s'emploie à revisiter les œuvres de ce grand romancier algérien en organisant des rencontres et des journées d'étude sur sa pensée et la littérature algérienne en général.