Résumé de la 4e partie L'infirmière Ball, qui le soupçonnait déjà, décida de l'interroger pour en être sûre. Le 13, son casier fut fouillé à l'hôpital. On y découvrit des seringues, des fioles d'Anectine, un paralysant, ainsi que du chlorure de potassium (qui peut provoquer un arrêt cardiaque). Ces objets avaient été volés dans les stocks de l'hôpital et n'avait rien à faire dans ce casier. Les enquêteurs jetèrent également un ?il dans le réfrigérateur de l'unité de soins cardiaques et on leur révéla qu'une assez grande quantité de Pavulon avait disparu. Les journaux apprirent la nouvelle et Newsday, un périodique new -yorkais, annonça qu'il allait publier un article. Les policiers se décidèrent alors à arrêter Angelo. Le 14, ils se rendirent chez lui mais il n'était pas là. Les policiers trouvèrent par contre de nouvelles fioles de Pavulon et d'Anectine. Les enquêteurs se demandèrent si Angelo n'avait pas disparu dans la nature et s'ils n'auraient pas dû l'arrêter plus rapidement. Il n'était pas chez lui, il n'était pas chez ses parents, il n'était pas à la caserne des pompiers volontaires... Les enquêteurs apprirent alors qu'une convention de techniciens médicaux avait lieu au Conseil du service médical des urgences de l'état de New York, à Albany. Ils s'y rendirent et y trouvèrent Angelo, étudiant avec fidélité la profession qu'il avait choisie, jusqu'au bout. Il ne résista pas et se laissa conduire au commissariat central de Yaphank, à Long Island. Bien qu'affligé et angoissé, Angelo renonça à la présence d'un avocat et avoua rapidement ses crimes. En larmes, il admit qu'il avait injecté du Pavulon à haute dose dans l'intraveineuse de Gerolamo Cucich et qu'il avait également injecté du Pavulon ou d'autres drogues dangereuses dans les intraveineuses de «plusieurs dizaines de patients». Il se vanta d'être devenu un expert du Pavulon en faisant des essais sur des souris qu'il chassait dans le champ qui bordait la maison où il habitait. Il expliqua qu'il avait volé du Pavulon à l'hôpital du Bon Samaritain, «ainsi, je pouvais le ramener à la maison afin de l'expérimenter sur mes souris». Il ajouta que «quelques» souris étaient mortes alors qu'il peaufinait ses connaissances. Angelo fut inculpé de la tentative de meurtre sur Gerolamo Cucich. Le médecin légiste du comté de Suffolk, le docteur Charles Hirsch, demanda à ce que l'on procède à une «revue» de 37 patients décédés ou qui avaient failli mourir lorsqu'Angelo était dans l'équipe de nuit. Il savait, comme ses autres collègues experts, qu'il serait très difficile de trouver des traces de Pavulon dans les corps des victimes à cause du temps passé, de la décomposition et du processus d'embaumement. (à suivre...)