Résumé de la 2e partie n Quand tout est redevenu calme dans la maison, je me concentrais de nouveau sur la télé. C'est alors que ma mère a commencé à hurler jusqu'à exploser les tympans. Pensant qu'elle s'était fait mal, mon père a sauté de la chaise et a couru jusqu'à la cuisine pour voir ce qu'il se passait. Je me rappelle de la voix terrorisée de ma mère qui n'arrivait pas à formuler un mot. Curieuse, je me suis levée pour aller voir ce qu'il se passait. Mon père m'a alors crié de ne pas m'approcher et de rester dans le salon. Lui aussi semblait avoir peur, c'était très surprenant étant donné qu'il n'était pas le genre d'homme à craindre les couloirs sombres ou les gros insectes, bien au contraire. Ma nature de petite fille m'a dit de continuer mon chemin jusque dans la cuisine. C'est là que je le vis, le vieux monsieur. C'était un homme au teint morbide. Croyez moi ou non, mais ma mère m'avait assurée plus tard qu'il était apparu comme ça, dans son dos, sans qu'elle ne le voit. L'homme avait la peau pâle et décomposée. On pouvait voir des lambeaux déchirés, des morceaux d'os qui transparaissaient, et les vers qui fourmillaient dans ses orbites vides. Il avait une corde au cou, attaché au lampadaire du plafond, juste devant le four où ma mère devait se tenir. Je ne me rendais pas compte à l'époque, oui, mais c'était une vision d'horreur. Mon père a alors attrapé nos deux mains, et il nous a fait sortir par le jardin qui donnait directement sur le garage ouvert. On a couru dehors en criant pour alerter les voisins. Ma mère, elle, était toujours chamboulée et n'arrivait plus à parler. Rapidement, les voisins d'en haut sont arrivés, et sont rentrés à l'intérieur de l'appartement avec mon père pendant que moi et ma mère restions à l'extérieur. Mais le corps n'était plus là... Nous sommes allés voir un psychologue, en famille, mais il a jugé que nous étions tous sains d'esprits. «Ça doit être une hallucination dû à un gaz polluant, ou de la nourriture gâtée» a-t-il conclu. Mais les phénomènes ne se sont pas arrêtés là, au contraire : la nuit, des bruits de pas pouvaient s'entendre dans toute la maison. Je n'arrivais plus à dormir, et j'étais terrifiée en voyant des ombres marcher dans les couloirs. Des dessins se créer sur les murs, des meubles bouger de quelques centimètres tous seuls, la télé qui se brouillait, s'allumait, faisait la neige en se lamentant par des gémissements lugubres. A suivre