Résumé de la 32e partie n Faïza fait part à sa mère de sa décision de rompre avec Farid. Celle-ci est choquée et se demande ce qu'en penseront son mari et toute la famille. Tu crois que cette fille est digne de confiance ? — Pourquoi m'aurait-elle raconté des histoires, maman ? Quel intérêt avait-elle en m'empêchant d'épouser Farid ? — C'est vrai. Quand le père de Faïza fut rentré et qu'il fut mis au courant, par son épouse, de l'annulation des fiançailles de Faïza, il entra dans une colère orageuse. Et quand il eut appris le détail qu'on lui avait caché, à savoir l'incident du magasin, il explosa littéralement. — Si j'étais au courant de ce détail, j'aurais regardé le père de ce garçon différemment et j'aurais décelé sa vraie personnalité. Combien de fois vous ai-je dit de ne pas me cacher des choses ! Vous avez vu où nous mènent vos cachotteries, toi et ta fille ? Le père se gratta la tête, se rendit au salon et fuma plus de la moitié de son paquet de cigarettes. Après quoi, il se leva et alla voir Faïza qui pleurait dans sa chambre : — Tu as le numéro du domicile de cette famille ? — Oui. — Donne-le moi…Je vais leur dire qu'il est inutile de se déranger après-demain. — Oh ! papa… —Quoi «oh ! papa» ? Tu voulais que l'on annule ces fiançailles, non ? — Oui…mais je voudrais que cela se fasse sans trop de vagues…Tu sais bien que je travaille chez la sœur de… ? — Oui… Je sais que tu travailles chez la sœur de ce cinglé de Farid. Si tu coupes les ponts avec lui, cela signifie que tu ne pourras plus travailler avec sa sœur. Voilà ce qui arrive lorsqu'on mélange tout. — Oh ! papa, je n'ai rien mélangé du tout. Tout ce que je viens de vivre et de découvrir a eu lieu grâce à un concours de circonstances incroyables concocté par le destin. — Eh bien, maintenant j'espère que tu as compris qu'il faut tout faire soi-même et que si tu attends que le destin fasse tout, tu auras des surprises. Alors, tu me donnes ce numéro ou pas ? — Je vais le composer et tu n'auras plus qu'à parler, père. Quelques petites secondes plus tard, le père de Faïza s'était mis à hurler au téléphone parce que le père de Farid n'avait pas eu l'air d'avoir bien compris ce que lui disait le père de Faïza : — Monsieur, vous m'avez très bien compris ! Nous avons décidé de tout annuler parce que ma fille a d'autres projets que le mariage en ce moment. — Quels projets ? — Mais je n'ai pas à vous le dire, monsieur. A suivre