Résumé de la 33e partie ■ Faïza sur un coup de tête décide de rompre avec Farid et sa sœur. Son père intervient et téléphone aux parents de Farid pour qu'ils ne viennent pas chez lui. Le père de Faïza ajouta : Pour conclure, il est inutile que vous veniez vendredi prochain. Tout est annulé .... définitivement annulé ! — Mais c'est de la folie ! s'écria le père de Farid et de Rachida à l'autre bout du fil. — Oui...C'est cela, nous sommes fous ! Adieu ! Et il raccrocha sous le regard horrifié de Faïza qui avait plaqué ses mains contre sa poitrine comme pour empêcher son cœur de sortir de sa cage thoracique. Le jour «j» arriva et comme le voulaient Faïza et ses parents, Farid et les siens ne vinrent pas pour la cérémonie des fiançailles puisque celle-ci avait été annulée. Dès le début de l'après-midi, le père de Faïza s'installa dans le couloir où il avait placé un fauteuil, prêt à se battre et en découdre avec toute personne qui viendrait assister à des fiançailles qui n'avaient plus lieu d'être. Quant à Farid et son père, si jamais ils avaient l'audace de se présenter après ce qu'il avait entendu à leur sujet, ce serait la guerre ! Il les ferait sortir de l'immeuble avec les pieds devant ! Faïza, elle, s'était enfermée dans sa chambre et ne cessait de se demander si elle avait eu raison d'avoir écouté des gens et de leur avoir fait confiance alors que dix minutes avant leurs «confidences», elle ignorait jusqu'à leur existence. La journée du vendredi lui parut très longue et interminable. Elle la passa à se reprocher d'avoir précipité les choses. Elle se dit qu'au lieu d'annuler ses fiançailles, elle aurait mieux fait de revoir Farid et de discuter avec lui au sujet de la vie conjugale qu'il voulait lui offrir. Oh ! oui, bien sûr, il ne lui avouerait pas la vraie nature de ses penchants mais dans la discussion, elle aurait pu l'amener à commettre un lapsus qui lui aurait confirmé les dires de la jeune fille et de son frère. Le lendemain et le surlendemain Faïza aggrava la situation en ne se rendant pas à son lieu de travail. Elle resta à la maison, enfermée dans sa chambre couvant son chagrin que sa mère cherchait à dissiper ou tout au moins à atténuer. Celle-ci entra pour la énième fois dans la chambre de sa fille et lui dit : — Tu as une chance extraordinaire d'avoir rencontré cette jeune fille et ce jeune homme qui t'ont ouvert les yeux. Sans eux ta vie serait brisée. A suivre