USA-Syrie-Kurdes : armement Les Etats-Unis ont commencé à livrer des armes aux combattants kurdes qui luttent contre l'organisation Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, a annoncé hier le Pentagone. La livraison de ces armes a lieu avant une offensive en préparation sur la ville de Raqa, la capitale de facto de l'EI en Syrie. Le président Donald Trump avait décidé début mai d'armer les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple kurde). Mais la Turquie affirme que les YPG sont liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation séparatiste en Turquie qui est classée «terroriste» par Ankara et ses alliés occidentaux. Corée du Nord : missiles l La Corée du Nord a averti ce mercredi qu'elle était prête à tirer des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), après que Washington eut annoncé un test réussi d'interception d'un tel engin. Les Etats-Unis ont affirmé hier qu'un missile tiré depuis la base Vandenberg de l'US Air Force en Californie avait «intercepté avec succès un missile balistique intercontinental cible», sans charge nucléaire parce qu'il s'agissait d'un essai, lancé depuis le Reagan Test Site dans les îles Marshall, dans le Pacifique. Colombie-Farc : désarmement Quelque 2 500 miliciens ou collaborateurs civils des Farc vont rejoindre près de 7 000 combattants de la guérilla, rassemblés dans 26 zones de Colombie pour déposer les armes et préparer leur réintégration dans la société, a annoncé hier le gouvernement. En mars, le ministre de la Défense, Luis Carlos Villegas, avait estimé à environ 8 000 le nombre de miliciens qui pourraient bénéficier des avantages juridiques et socio-économiques prévus par l'accord de paix, qui veut mettre fin à 53 ans de confrontation armée avec les Farc. Les Farc, principale et plus ancienne guérilla de Colombie, devait terminer cette semaine leur désarmement, sous supervision de l'ONU. Philippines-islamistes : combats Les forces de sécurité philippines ont abattu 89 militants islamistes en plus d'une semaine de combats dans une ville du sud du pays, dont certains quartiers sont toujours aux mains des insurgés, a annoncé mercredi l'armée. Des hélicoptères militaires continuaient mercredi matin de tirer des roquettes sur les poches de résistance à Marawi, une ville à majorité musulmane dans un archipel essentiellement catholique. Les combattants islamistes, qui se réclament du groupe Etat islamique (EI) continuaient de retenir des civils en otage, alors que plusieurs milliers d'habitants étaient pris au piège des combats.