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Galerie Seen Art : «Délirium», expression contemporaine
Publié dans Info Soir le 31 - 07 - 2017

Créativité - Un quatuor d'artistes contemporains forts de leur jeunesse et d'un apport artistique actuel et stimulant exposent à la galerie Seen Art, sise 156 lotissement El-Bina, Dély Ibrahim. L'exposition dédiée au Street-art a pour intitulé «Delirium».
Avec des pseudos aussi originaux «Nesach», «Ser Das», «Panchow» et «Bold», et des techniques de création selon l'inspiration de chacun et chacune, parce qu'il y a une jeune femme dans le groupe, à savoir Nesrine Achour alias Nesach, les quatre artistes ont dirigé leur regard sur ce qui les entoure quotidiennement. En un mot sur la société, la leur. Avec un regard scrutateur et de l'ironie pour certains.
«Délirium», exposition collective comme son nom l'indique mêle un œil critique, une pointe ironique sur les travers et les dépassements des individus et du symbolisme. A tout seigneur tout honneur. Nous commencerons par parler de Nesrine Achour (Nesach) fraîchement diplômée des Beaux-Arts, il y a une année. Cette dernière, s'inscrit dans un procédé peu usité comme méthode créative. Quoiqu'il remonte aux années 20. En effet, elle s'exprime par le «doodle art», activité graphique «libre» ou le gribouillage. Ses créations comme le veut le doodle art influencé par le surréalisme sont la parole inconsciente libérée par les gribouillages et la main qui les retranscrit sur la feuille.
Chafik Hamidi, El Panchow, sorti également en 2016 de l'ESBA propose une série à l'encre de Chine. Ses créatures «Instadicta», «El Corbeau», «Boulegya» ou «Sociala» dont les noms déjà donnent une idée sur les personnages caricaturés sont le reflet du regard intransigeant de l'artiste sur la société et ses travers. Dépendance des réseaux sociaux, exagération de religiosité ou phénomène de la mode vestimentaire qui s'impose à la société ressortent des thèmes que l'artiste a parodiés. Quant à Ser Das, Farès Yessad, lui a travaillé dans le symbolisme du masque. Ses œuvres n'échappent pas non plus au regard qu'il pose sur la société et ses paradoxes utilisant également une forte présence africaine.
Khamssates, bijoux-talismans, la représentation de la main associée à celle des animaux fabuleux sont l'interprétation de la sagesse, du mystère et de l'inspiration religieuse. Qui pourrait croire que Farès Yessad a usé ses semelles durant quatre ans à la Fac de droit ? Bold ou Abdelghani Hidouche, diplômé de l'INAG, institut des arts graphiques, a opté depuis longtemps la méthode du calligrafitti, une forme d'art qui combine la calligraphie, la typographie et le graffiti. Un art qui est classé dans trois expressions artistiques notamment l'expressionisme et l'art abstrait. Ce dernier se réapproprie des symboles tirés d'objets artisanaux, mais aussi de l'art africain et antique.
A voir jusqu'au 3 août et se rapprocher d'une nouvelle génération d'artistes évoluant entre un réalisme incisif et des rêves pleins les yeux.


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