Résumé de la 1e partie - raison des circonstances du décès et des déclarations très fluctuantes de Watson, la justice australienne ouvrit une enquête en l'absence du suspect, rentré aux USA. L'analyse de l'ordinateur de plongée de Watson contredit largement ses déclarations verbales. Les enquêteurs estimèrent bientôt que Watson avait coupé l'arrivée d'air de son épouse, l'avait maintenue sous l'eau jusqu'à la noyade, puis avait remis le détenteur en place avant de laisser couler le corps. Diverses reconstitutions, effectuées par des plongeurs de la police, semblèrent confirmer ce fait. De son côté, le père de la victime confirma que Watson avait demandé à son épouse d'augmenter son assurance-vie jusqu'à 130 000 dollars et d'en faire le seul bénéficiaire. La jeune femme n'en fit rien, mais son époux l'ignorait. En mars 2005, Watson tenta d'ailleurs de se faire remettre une somme supérieure à 45 000 dollars par la compagnie d'assurance qui, au vu de l'enquête en cours en Australie, refusa tout paiement. En juin 2008, cinq ans après les faits, malgré l'absence de preuves flagrantes, la justice australienne inculpa Watson d'assassinat. Dans l'intervalle, la famille de Tina Thomas avait constaté, à plusieurs reprises, que sa tombe avait été dégradée. Grâce à une caméra de surveillance dissimulée, l'auteur de ces actes fut finalement confondu : il s'agissait du veuf, David Watson... Watson se rendit volontairement en Australie afin d'y être jugé. En juin 2009, il plaida "non coupable" de meurtre et "coupable" d'homicide involontaire. Le procureur de la Couronne, Brendan Campbell, souligna que Watson avait donné seize versions différentes des faits et qu'aucune ne correspondait à ce qu'avaient vu les témoins. Il précisa que l'équipement de plongée de la victime était en parfait état. Il affirma aussi que Watson n'avait pas tenté de sauver son épouse, en gonflant son dispositif de flottabilité, en enlevant sa ceinture de poids, ou en partageant son oxygène avec elle. Watson fut reconnu coupable d'homicide involontaire par négligence et condamné à quatre années et demie de détention, avec sursis pour ce qui excédait les douze mois.