Résumé de la 20e partie - Après sa crise dans la salle des fêtes, le jour de ses fiançailles, Zahia est persuadée que Hayet est possédée et demande à son fils de rompre... Sa mère a dit que c'est la première fois qu'elle fait une crise ! — Et tu la crois ? Non, non, elle nous a trompés ! Elle se retourne vers ses filles : — Rappelez-vous les propos de mon pirate d'oncle et de sa femme : le mariage entre cousins, c'est comme de l'eau de source... tout est clair ! Farida et Amina, qui ont toujours soutenu leur frère, sont, cette fois, du côté de leur mère. — Elle a dû faire d'autres crises ! Omar s'emporte. — Comment pouvez-vous le savoir ? — Parce que, dit Farida, ça ne se déclenche pas comme ça, tout seul, d'un coup ! — Elle est possédée, dit Zahia, ce sont les djinns qui font ça ! — Bêtise que tout cela, dit Omar. Zahia s'emporte. — Tu ne veux pas le croire ? Eh bien vas-y, épouse-la et elle te fera des crises tous les jours, tu passeras ton temps à la surveiller, à l'enfermer ! Omar ne répond pas. — Tu ne dis rien ? demande sa mère en colère. — Il réfléchit, dit Farida. — Il n'a pas à réfléchir ! dit Zahia. Si tu veux, je vais aller voir mon oncle et sa femme et je leur dirai que tu romps... Je suis sûr qu'ils comprendront. — Non, dit violemment Omar. — Comment, non ? dit Zahia. — Je t'interdis de faire quoi que ce soit ! — Si tu ne romps pas..., dit Zahia, hors d'elle... Elle s'arrête, à bout de souffle. Omar, lui, préfère sortir. — Je reviens à ma première idée, dit Zahia à ses filles, cette femme l'a ensorcelé ! — Il ne va quand même pas épouser une folle ! dit Farida. — Une possédée, rectifie Amina. — C'est pareil, dit Farida. Elle apostrophe sa mère : — J'espère que cette fois-ci tu ne vas pas céder ! — Non, dit Zahia, je ne vais pas céder, je ne vais surtout pas laisser mon fils faire son malheur ! — Que vas-tu faire ? demandent les jeunes filles, effrayées par le ton de leur mère — Je vais dire à mon cher oncle et à sa femme qu'il n'est pas question que mon fils épouse leur fille ! — Attends d'abord de voir la tournure que prendront les événements... — Vous avez raison, il ne faut pas précipiter les choses... Attendons de voir ce que mon cher oncle et sa monstrueuse femme vont nous raconter ! A suivre