Résumé de la 25e partie n Après la crise que Fouzia a faite lors de ses fiançailles, Fatima croit qu'elle est possédée et refuse que son fils l'épouse. Omar tente de calmer sa mère. — Sa mère a dit que c'est la première fois qu'elle fait une crise ! — et tu la crois ? Non, non, elle nous a trompés ! elle se retourne vers ses filles : — Rappelez-vous les propos de mon oncle et de sa femme : «Le mariage entre cousins, c'est comme si l'on buvait de l'eau de source… tout est clair !» Nadia et Amina, qui ont toujours soutenu leur frère, se placent cette fois du côté de leur mère. — elle a dû faire d'autres crises ! Omar s'emporte : — comment pouvez-vous le savoir ? — Parce que, dit Nadia, ça ne se déclenche pas comme ça, tout seul, d'un coup ! — Elle est possédée, dit Fatima, ce sont les djinns qui font ça ! — bêtise que tout cela, dit Omar. Fatima s'emporte. — Tu ne veux pas me croire ? Eh bien ! vas-y, épouse-la et elle te fera des crises tous les jours ; tu passeras ton temps à la surveiller, à l'enfermer. Omar ne répond pas. — Tu ne dis rien ? demande sa mère en colère. — Il réfléchit, dit Nadia. — il n'a pas à réfléchir, dit Fatima. si tu veux, je vais aller voir mon oncle et sa femme et je leur dirai que tu romps… Je suis sûre qu'ils comprendront. — Non ! dit violemment Omar. — comment non ? dit Fatima. — Je t'interdis de faire quoi que ce soit ! — Si tu ne romps pas, dit Fatima, hors d'elle... elle s'arrête, à bout de souffle. Omar, lui, préfère sortir. — Je reviens à ma première idée, dit Fatima, à ses filles : cette femme l'a ensorcelé ! — il ne va pas épouser quand même une folle ! dit Nadia. — Une possédée, rectifie Amina. — C'est pareil, dit Nadia. Elle apostrophe sa mère. — J'espère que cette fois-ci tu ne vas pas céder ! — bien sûr que non, dit Fatima, je ne vais surtout pas laisser mon fils faire son malheur ! — Que vas-tu faire ? demandent les jeunes filles, effrayées par le ton. — Je vais dire à mon cher oncle et à sa femme qu'il n'est pas question que mon fils épouse leur fille ! — Attends d'abord de connaître la suite des événements… — Vous avez raison, il ne faut pas précipiter les choses… Attendons de voir ce que mon cher oncle et sa femme vont nous raconter ! (à suivre...)