Constat - L'ancien directeur technique national de la Fédération française de football (FFF), François Blaquart, n'a pas caché son admiration quant au riche potentiel de notre pays en matière de jeunes footballeurs. La visite de quatre jours en Algérie de François Blaquart, ancien directeur technique de la Fédération française de football (FFF), a été plus que fructueuse pour la Fédération algérienne de football (FAF) dans la mesure où il y a eu beaucoup d'échanges et de discussions à bâtons-rompus avec les différents responsables algériens, du président Kheireddine Zetchi au directeur technique national (DTN) Fodil Tikanouine en passant par les membres du Bureau Fédéral et les directeurs techniques régionaux. Le choix de Blaquart n'est pas fortuit du fait que l'homme, le technicien et le gestionnaire capitalise toute une vie consacrée à la structuration et au développement du football et à la formation de base, ce qui a fait de lui un DTN heureux et gâté pour tous les titres gagnés durant son passage, comme il le dit dans une interview à paraître sur le site de la FAF. «Je suis un DTN gâté ! J'ai commencé par un titre de champion du monde U17 filles et j'ai fini l'an dernier par un titre de champion d'Europe U19 garçons. Entre-temps, on a été champions d'Europe U17 garçons, champion du monde U20 garçons, trois fois champions d'Europe U17 filles et on a fait énormément de finales, demi-finales et quarts de finale car le plus important est d'être toujours au haut niveau. Donc, je suis un DTN gâté, sincèrement. De plus, la France est reconnue aujourd'hui comme le plus grand pays formateur d'Europe, celui qui exporte le plus de joueurs dans les grands clubs. Cela ramène aussi une économie très forte», confie-t-il. Sur ses discussions avec les représentants de la FAF, Blaquart dira : «On est partis sur les trois grands axes du métier de la DTN : la partie développement dont on résume souvent l'idée à faire jouer tous les pratiquants amateurs, notamment les enfants; la formation du joueur de haut niveau, de la détection jusqu'aux sélections nationales de jeunes, de façon à rendre le football algérien plus performant puisqu'on peut toujours être plus performant; le troisième pilier, celui qui accompagne tout ça, c'est la qualité de la formation des entraîneurs sous toutes ses formes : la méthodologie et ainsi de suite. Cela a toujours été le centre de la discussion que nous avons partagée d'ailleurs sur les trois journées.» Pour ce qui est des possibilités de coopération entre Blaquart et la Fédération, l'ex-DTN de la FFF a indiqué que cela est du ressort du «DTN et du Bureau Fédéral de savoir si ça les intéresse ou pas ou s'ils en ont envie. De toute façon, ce sera limité à une notion de conseil et ce ne sera fait que s'il y a une envie réciproque. On ne peut pas dire autre chose. Ça se fera ? Ça ne se fera pas ? Je n'en sais rien. Une chose est sûre : c'est assez excitant dans le sens où il y a peu de nations qui peuvent offrir le potentiel qu'offre aujourd'hui l'Algérie en termes de football. Il y a la passion, la population, une page d'histoire et, surtout, les ressources humaines, notamment les joueurs. Ça veut dire que c'est passionnant. Vous pouvez tomber sur un petit pays où il y a trop de limites ou dans un pays où, économiquement, c'est difficile. Il y a donc quelque chose à faire.» On reviendra dans nos prochaines éditions sur cette visite enrichissante de Blaquart à Alger et des sujets abordés, dont celui des quotas, qui a fait polémique et qui s'est prolongé au niveau de nos médias.