Annonce n Relancer la Banque de l'Habitat en coopération avec la CNEP-Banque dans le cadre de la diversification des modes de paiement des projets d'habitat est possible. Le département d'Abdelwahid Temmar examine avec la CNEP-Banque les modalités de relance de la Banque de l'Habitat et d'encourager le financement de certaines formules par son biais, a indiqué mardi dernier le ministre devant la commission des finances et du budget de l'APN. Le secteur ne dispose pas d'une banque pour financer ses projets au regard de la forte pression sur la CNEP et le Crédit populaire d'Algérie (CPA), a affirmé Abdelwahid Temmar. Le ministre de l'Habitat a eu plusieurs rencontres avec le directeur général de la CNEP pour organiser cette opération et relancer la Banque de l'Habitat. Evoquant par ailleurs le logement locatif dont le projet est en cours de préparation, Temmar a indiqué qu'il s'agit d'un projet d'investissement visant à atténuer la charge sur le budget de l'Etat et à offrir au citoyen une formule adaptée à son pouvoir d'achat. Dans ce cadre, le promoteur immobilier bénéficie d'un crédit bancaire lui permettant de réaliser des logements destinés à la location contre un montant fixé selon la wilaya et la ville et en fonction du pouvoir d'achat du citoyen. Sur la nouvelle loi sur l'aménagement et l'urbanisme, Temmar estime que le texte tient bien compte, et ce pour la première fois, du volet écologie et espaces verts de chaque région. Le ministre a précisé que la priorité du secteur de l'habitat et de l'urbanisme consistait essentiellement en le retour à la promotion du volet urbanisme, en tenant compte de la nature de chaque région et de ses styles traditionnel et sociologique. Temmar a indiqué que 27 ans après la promulgation de la dernière loi sur l'urbanisme, «il faut procéder à la révision de cette loi qui occupera une importante part de l'examen dudit projet», indiquant que la loi sur l'urbanisme dans n'importe quel Etat doit être réexaminée tous les dix ans afin de s'adapter aux évolutions survenues en la matière, sachant que les organisations internationales procèdent à l'évaluation des programmes de logements sur la base du degré de respect de la dimension écologique et des espaces verts. Sur un autre volet, le ministre a annoncé, dans le cadre de la mise en conformité des constructions et leur achèvement, l'enregistrement de 800 000 demandes de régularisation, dont 500 000 ayant été traitées. Nous apprenons par ailleurs que les articles de la loi sur la mise en conformité des constructions seront intégrés dans la nouvelle loi sur l'urbanisme contenant plusieurs sanctions, selon le ministre. Les sanctions prévoient des amendes pour les cas réparables, la destruction dans les cas irréparables ou l'intégration dans le cadre du règlement de la situation avec le versement d'une amende. En ce qui concerne le contrôle, le secteur vise à le renforcer en recrutant des contrôleurs d'urbanisme et associant les opérateurs privés. Temmar a proposé, dans ce sens, le «prélèvement de sommes sur les amendes afin de verser les salaires des parties chargées de l'opération de contrôle au niveau des inspections d'urbanisme».