Bilan - Depuis le lancement de e- commerce en octobre 2016, l'Algérie accuse un retard considérable dans ce domaine " non encore développé " . Selon les spécialistes réunis hier autour du sujet il y a toujours des " blocages d'ordre politique, culturel qui constituent un des freins que rencontre le secteur , ainsi que le cadre juridique à développer nécessaire à son essor. S'exprimant sur le sujet lors d'une conférence de presse sur le e- commerce et le e- paiment " pour la digitalisation de l'économie ", tenue à la Safex ,Ali Kahlane, expert, a révélé qu'en dehors des chiffres qui font état d'un nombre insignifiant d'algériens, voire commerçants, qui utilisent internet , il y a des " tentatives privées " pour le développement du numérique en Algérie mais " On ne peut pas parler de digital si on ne développe pas l'accès internet, et le e - paiement " a-t-il déploré . Pourtant, estime t-il, le développement de la digitalisation permet une meilleure relance de l'économie nationale. M Kahlane estime impératif de mettre sur rail tout une " stratégie nationale de développement de la digitalisation " en Algérie. L'état doit investir pour développer l'exploitation de la toile dans les domaines professionnels. " Arrêtons de diaboliser le e- commerce " , les algériens ne doivent plus considérer les opérations commerciales effectuées sur internet comme une menace " ! " Payer par internet n'est pas un danger, c'est plutôt, un gain pour l'économie ! » , a estimé pour sa part , la directrice des partenariats de Macirvie , Anissa Babaci lors de la présentation d'une communication sur la sécurisation des données . Mme Babaci a dans ce cadre, mis en relief les deux volets de la sécurisation et l'encadrement légal, une rentabilité qui ne semble pas évidente pour les commerçants, qui restent sceptiques quant à l'usage d'internet pour l'achat et la vente. Il reste à s'interroger sur la justesse et l'efficacité d'imposer aux commerçants d'installer des TPE. Un point évoqué par cette dernière qui dit en substance « il faut obliger les commerçants » à les utiliser. L'avant-projet de loi sur le e-commerce prévoit d'ailleurs de rendre obligatoire l'installation des TPE chez les commerçants dès 2018. Il est plus judicieux de mettre le paquet en matière de communication et de sensibilisation qui devrait se faire avec les commerçants qui seraient près de 70% à ne pas savoir utiliser un ordinateur, selon les chiffres de l'Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA). Il faut mettre en place des mécanismes qui rendent l'utilisation des cartes de paiement attractive avec un gain envident a-t-on suggéré. " 100 000 transactions électroniques ont été effectuées depuis le lancement du e- commerce il y'a une année " , a-t-elle, en outre, dévoilé. Un chiffre jugé " insuffisant " par l'expert Iheb Tekkour qui estime que la transformation digitale reste une technologie " non maitrisée " en Algérie . " On a réduit tout une transformation de digital à l'ouverture de site ou de facebook " !. Le même expert a plaidé pour la généralisation de e- commerce et le e- paiement dans le cadre de la nouvelle loi des TIC tout comme le développement de la téléphonie mobile en.