Résumé de la 6e partie Djamal, qui vient de sauver Nabila et Malika d'un agresseur, est de nouveau bien accueilli. Mais Malika est suivie par le même agresseur. Tu es sûre que c'est lui ? demande Fatima, atterrée. Peut-être que tu t'es trompée, peut-être aussi que cet homme n'avait rien contre toi ! ? C'est lui, maman, j'en suis sûre ! ? Je l'ai vu, dit Samir, il avait la mine d'un assassin ! ? Je ne pourrais plus retourner à l'université ! ? Ne dis pas de bêtise ! Nous allons porter plainte, s'il le faut ! Nabila, la s?ur aînée, est perplexe. ? Pourquoi cet homme revient-il ? Quelle raison a-t-il de nous en vouloir ? ? Peut-être parce que l?autre jour, Djamal l?a frappé? A ce moment-là, on frappe à la porte. ? N'ouvrez pas ! crie Malika, terrorisée, c?est peut-être lui ! ? Ne dis pas de bêtise, dit sa mère, il n'osera pas venir jusqu'ici ! Elle va ouvrir. Néanmoins, par prudence, elle demande qui frappe. ? C'est moi, ma tante ! Fatima ne peut s'empêcher de pousser un petit cri de joie. ? Djamal ! Elle ouvre aussitôt et prend le jeune homme dans ses bras. Puis elle éclate en sanglots. ? Voyons ma tante, que se passe-t-il ? Elle l'emmène jusqu'à la pièce ou se trouvent Samir, Nabila et Malika et lui dit, en lui montrant celle-ci : ? L'agresseur de l'autre jour l'a suivie. ? Quoi ! s'écrie-t-il. Il t'a attaquée ? ? Non, non, dit Malika, il m'a juste suivie, et puis Samir est arrivé. ? Samir est un enfant, dit Fatima. Qu'est ce qu'il peut contre ce malabar ? ? Je ne l'aurais pas laissé approcher, dit fièrement Samir du haut de ses quinze ans. ? Ta grand-mère a raison, dit Djamal, tu n'es pas en âge d?affronter un malfaiteur? il était certainement armé ! Malika se met à pleurer. ? Je suis sûre qu'il m'en veut et qu?il reviendra ! Je ne veux plus retourner â l'université. Fatima lève les bras au ciel, désespérée. ? Tu l'entends, elle veut arrêter ses études ! ? Jamais de la vie ! s'exclame Djamal. Je l'accompagnerai à l'université et je l'en ramènerai. Que le malfaiteur approche, s'il est un homme ! ? Tu ne peux pas m'accompagner tous les jours, dit Malika, tu travailles ! ? J'ai arrêté de travailler, dit-il, je devais rentrer demain au village, je venais vous dire au revoir ! ? Tu ne pars pas ? demande Malika, atterrée. ? Non, non, rassure-toi, je resterai le temps qu?il faudra pour te sécuriser. Fatima lève de nouveau les bras au ciel, mais cette fois, pour exprimer sa joie. ? Ah, Dieu soit loué ! Voilà qui m'enlève une épine du pied ! (à suivre...)