Résumé de la 7e partie Djamal se propose de rester chez Fatima pour protéger Malika, de nouveau menacée par un malfaiteur... Djamal reprend sa place dans la maison, partageant le salon avec le jeune Samir. A la maison, où il y a désormais un «homme», on se sent plus en sécurité. Chaque matin, Djamal accompagne Malika à l'université, et en fin de matinée ou d'après-midi, selon son emploi de temps, il va la chercher. ? ça va ? demande-t-il à chaque fois. ? Oui, dit-elle en souriant. ? Alors, on rentre. Et ils rentrent ensemble. Ils bavardent, plaisantent et, une après-midi, il lui propose d'entrer dans un salon de thé. Elle hésite, et comme il insiste, elle finit par accepter. ? Mais, juste le temps de prendre une limonade, maman s'impatiente quand je tarde ! Ils prennent place. Djamal commande des limonades. Il essaye de plaisanter, mais Malika ne rit pas comme d'habitude. Elle se sent gênée. Brusquement, Djamal lui prend la main. Elle le regarde, étonnée. ? Malika?, bredouille-t-il. Elle le trouve bizarre et retire aussitôt sa main. ? Malika, je voudrais te dire quelque chose? ? Oui ? dit-elle, d'un air plutôt froid. Elle n'apprécie pas sa façon de la regarder. Lui n'ose plus rien dire. Le garçon arrive avec les limonades. Elle en verse un peu dans son verre et l'avale. Elle se lève. ? Il faut rentrer, dit-elle. Djamal se lève aussi. Il n'a pas touché à sa limonade. Le retour est plutôt morne. Arrivés au quartier, Djamal lui dit de monter. ? J'ai quelque chose à faire ! Fatima reconnaît tout de suite, à la mine de Malika, qu'il s'est passé quelque chose. ? Il ne s'est rien passé, dit Malika en fronçant les sourcils. Mais sa mère insiste. La jeune fille lui dit tout. Fatima fait la moue, perplexe. ? C'est toi qui interprètes ce geste ! ? Non, maman, il fallait le voir. ? Je peux lui parler, si tu veux ! ? Pour lui dire quoi ? Non, non, il vaut mieux ne pas lui en parler. Nabila, la s?ur aînée, entre. Malika refait son récit. ? Il a osé ! s'exclame la jeune femme. ? N'exagère pas, dit Fatima, il n'a rien fait de mal pour le moment. ? Tu l'as bien dit, pour le moment? Moi, ce garçon, il ne m'a jamais plu. ? N'oublie pas qu'il nous rend service, dit Fatima. ? Ce n'est pas une raison? Nous aussi nous lui rendons service en l'hébergeant et en le nourrissant ! On frappe à la porte. Fatima va ouvrir, c'est le jeune Samir. ? J?ai quelque chose d'extraordinaire à vous dire ! (à suivre...)