Résumé de la 2e partie Gary Bishop avait beaucoup de charisme et c?est ainsi qu?il attirait les enfants pour qu?ils passent du temps chez lui. Un an après avoir été excommunié, il céda à ses fantasmes meurtriers et décida de les réaliser. Le premier a disparaître fut Alonzo Daniels, quatre ans. Il jouait dans le jardin de l'immeuble où habitaient ses parents, le 14 octobre 1979, lorsqu'il disparut sans laisser de trace. Sa mère, affolée, demanda à ses amis et à ses voisins de l'aider à retrouver son garçon, sans résultat. La police fut prévenue et commença à faire du porte-à-porte. Il rencontrèrent «Roger Downs», qui vivait juste en face de l'appartement des Daniels, mais leurs questions de routine ne leur apprirent rien et Downs nia savoir où était le petit Alonzo. Il n'avait rien vu, rien entendu. Les enquêteurs n'avaient aucune piste. Les policiers ne pouvaient pas savoir qu'Alonzo était déjà mort lorsqu'il étaient arrivés dans l'immeuble. Bishop l'avait attiré chez lui en lui promettant des bonbons, puis avait tenté de le déshabiller et de le caresser dans son salon. Il avait paniqué lorsque le petit garçon s'était mis à pleurer, le menaçant de révéler à sa mère ce qui s'était passé. Bishop avait frappé le garçonnet avec un marteau, mais celui-ci s'était mit à pleurer de plus belle. Bishop l'avait alors traîné jusqu'à la salle de bain et l'avait noyé dans la baignoire. Ensuite, il avait placé le corps dans un grand carton qu'il avait porté dans sa voiture, croisant la mère d'Alonzo alors qu'elle appelait son fils. En fin d'après-midi, l'équipe de recherches spécialisée du comté de Salt Lake s'était jointe aux policiers dans leurs recherches. Des centaines de bénévoles cherchèrent également le garçon, sans résultat. Des photos d'Alonzo avec une description de ses vêtements furent imprimées et distribuées dans tout l'état. La police interrogea des centaines de personne mais personne n'avait vu Alonzo Daniels. Durant la nuit du 14 octobre, Bishop alla en voiture jusqu'à Cedar Grove, à une trentaine de kilomètres au sud de Salt Lake City, et enterra Alonzo dans le désert, sous des arbres. De retour chez lui, Bishop ressentit plusieurs émotions contradictoires, comme il l'expliqua par la suite. Du dégoût pour son crime, la peur d'être arrêté, mais aussi une excitation perverse. Dominant toutes ces sensations, il y avait la certitude qu'il tuerait encore. Durant l'année qui suivit le meurtre d'Alonzo Daniels, Bishop chercha un autre moyen de satisfaire ses pulsions assassines. Au lieu de tuer des enfants, il décida de s'en prendre à des chiots. Durant 13 mois, il en adopta 15 à 20 dans un petit refuge et les utilisa comme substituts aux enfants. Il allait expliquer par la suite : «C'était tellement stimulant. Un chiot gémit comme Alonzo l'avait fait. Ca m'énervait et je les frappais avec un marteau, ou les étranglais ou les noyais.» (à suivre...)