Relance «Une fois l?écueil du foncier surmonté, le logement participatif va être relancé et connaître une grande réussite.» C?est ce qu?a affirmé le directeur du logement de la wilaya d?Alger Mohamed Smaïl à propos du logement participatif qui a connu un moment de flottement durant les dernières années en raison d?un problème de foncier. «Pour réaliser des projets d?habitations, il fallait transférer des terrains vers le domaine public de l?Etat. Ce qui n?était pas évident faute d?outil législatif favorable puisque la loi de finances 1990 y faisait obstacle. Il fallait donc acquérir des terrains ce qui rendait le coût des habitations plus cher, sachant que la formule LSP ne finance que les logements ne dépassant pas les deux millions de dinars», dira-t-il. L?opération n?était guère rentable ce qui imposait des changements, notamment sur le plan législatif au risque de voir cette formule disparaître faute de résultats concrets sur le terrain. Il a fallu attendre le décret 03 75 qui révolutionnera le secteur de l?habitat version LSP, dira notre interlocuteur. Portant sur la reprise des terres du domaine agricole de l?Etat, ce décret a réglé le problème du foncier. Tout de suite la machine s?est accélérée puisque l?APW avait donné un avis favorable pour toutes les demandes de logements. Les actes de propriété sont en cours d?élaboration, ce qui réjouira certainement les futurs acquéreurs. Il faut dire que sur les 10 000 logements prévus, seulement 1 800 ont été réalisés. L?écueil du foncier surmonté donc, c?est la formule LSP qui se voit relancée avec «la promesse d?une réussite certaine», dira M. Smaïl. Ce qui permettra à d?autres projets de voir le jour puisqu?il est impensable d?entamer un nouveau programme LSP avant que tous les chantiers inscrits dans le cadre du programme en cours ne démarrent. Le cas échéant, une nouvelle session d?inscription sera lancée puisqu?on y pense au niveau de la direction du logement. Elle pourrait avoir lieu l?année prochaine, dira-t-il.