Limogeage L?obligation de résultats immédiats fait de l?entraîneur le premier responsable, mais aussi la cible facile du président et des supporters. Les résultats peu convaincants de certains clubs n?ont pas laissé indifférents leurs responsables qui ont réagi en opérant des changements à la tête de la barre technique. En effet, lors de la précédente journée de championnat, c?était au tour du coach de l?USM Annaba Ahmed Slimani de faire les frais de sa série de résultats mi-figue, mi-raisin. Cela dit, malgré la pression exercée par les hooligans bônois, le président des Tuniques rouges n?a pas ôté sa confiance à son entraîneur, mais selon le boss annabi, le comportement de Slimani vis-à-vis des joueurs n?a guère favorisé la bonne marche du groupe d?où les mauvais résultats. Juste après le limogeage de Slimani, le président Abdenour Meribout a battu le rappel de Mezlini qui occupait le poste d?adjoint de Slimani. Le néo-coach annabi devra donc donner du sang neuf à l?équipe dont les prestations et les résultats restent loin de ses potentialités. Un autre entraîneur a été victime des résultats négatifs malgré un gros travail accompli depuis l?intersaison au sein de la formation de la ville des Roses, l?USMB. Il s?agit de Rachid Bouarata qui, ne voyant pas les résultats venir, savait pertinemment qu?il était sur un siège éjectable. A ce propos, il nous avoua : «Je crois que mon départ répond à une certaine logique, dans la mesure où les résultats techniques n?ont pas suivi. Je comprends parfaitement les responsables de l?USMB pour leur décision. Je souhaite à l?équipe un bien meilleur parcours.» C?est dire la complexité de la tâche de l?entraîneur qui reste, selon beaucoup, un poste très ingrat. Fin de mission à Blida, Bouarata ne chômera certainement pas, puisque selon une source crédible, il est sérieusement convoité par le CRB. Ce dernier compte se séparer de son entraîneur Abdelouahab qui se trouve actuellement à l?étranger pour des soins. De son côté, Bouarata sera probablement remplacé par le coach roumain Dan Anghelescu démissionnaire de l?USMH. Avec ces limogeages de Slimani et Bouarata et la probable fin de mission de Abdelouahab, le syndrome de la valse semble atteindre son paroxysme. Rappelons qu?au total, dix clubs de la DI ont connu un changement d?entraîneur après seulement neuf journées. Pour le moment, six formations échappent à la valse des coachs, il s?agit de l?USMA, du MCA, du NAHD, de l?OMR, de l?ASO et du MCO dirigées respectivement par Saâdi, Mehdaoui, Biskri, Menad, Amrani et Medjadj. Les responsables du football algérien devront se pencher sérieusement et d?une manière efficace sur ce problème afin de donner plus de stabilité à nos entraîneurs pour qu?ils puissent assurer la continuité dans le travail technique. Mais avant cela, qui sera la prochaine victime ?