Le quatrième Sommet mondial des toilettes s'est ouvert mercredi à Pékin sur un appel à briser un tabou sanitaire dans un monde où plus d'un tiers de la population ne dispose pas de latrines. «Les toilettes sont un sujet dont on ne parle pas, car il dégoûte», a déclaré Jack Sim, fondateur de l'Organisation mondiale des toilettes, basée à Singapour et initiatrice de cette réunion annuelle. «Mais le prix à payer est que les gens ont des toilettes sales, malodorantes, qui fonctionnent mal ou n'ont pas de toilettes du tout», a-t-elle ajouté. Ainsi, quelque 400 délégués, dont des urbanistes, des experts de la santé et des designers participent à ce sommet de trois jours à Pékin. Ces quatrièmes rencontres ont notamment pour but de proposer des solutions pour améliorer la gestion des toilettes publiques et leur conception. Lors de ce sommet, la capitale chinoise présentera une exposition sur le design des toilettes et un film montrant les progrès réalisés ces dernières années dans une ville aux ambitions internationales.
