La réforme de l'enseignement supérieur, le passage au système LMD (Licence, magistère, doctorat) et la comparaison des expériences euroméditerranéennes et maghrébines ont été au centre des débats du séminaire ouvert lundi à l'université Mentouri de Constantine. Ce séminaire de trois jours regroupe des universitaires algériens, italiens et français à l'initiative de la faculté des sciences économiques et des sciences de gestion de l'université Mentouri, en étroite collaboration avec des partenaires étrangers, dans le cadre du programme européen Tempus. Le Pr Abdelaziz Cherrabi, doyen de la faculté des sciences économiques et responsable du programme Tempus à l?université Mentouri, a indiqué que ce programme européen visait le renforcement de l'enseignement et de la recherche scientifique en Europe, dans les pays de l'Est et dans les pays méditerranéens. Le professeur Bernard Dorgman (France) a souligné, dans son intervention, l'importance du passage au système LMD en France, en Europe et dans les pays maghrébins, soulignant que les trois quarts des universités françaises ont adopté ce système, qui est suivi par la moitié des étudiants français. L'intervenant a ajouté que 44 universités françaises appliquent le système LMD actuellement au lieu de 3 universités en 2002. Pour sa part, le professeur Mohammed El-Hadi Latreche, représentant de la Conférence régionale des universités de l'est algérien, a parlé de l'expérience algérienne et son passage au LMD, abordant les différentes étapes qu'a connues l'enseignement supérieur en Algérie et les changements engendrés par la mondialisation. La séance de l'après-midi a été marquée par une conférence-débat relative au passage au LMD et ses bienfaits. La journée d?hier, a été consacrée à des ateliers réunissant des économistes et des biologistes.