Résumé de la 2e partie L'amitié entre Ahmed et Tahar est indéfectible : chacun ne cherche que l'intérêt de l'autre, chacun est prêt à se sacrifier pour l'autre. Un jour, Ahmed et Tahar se rendent dans le désert pour chasser la gazelle. Ils se sont éloignés de leur campement, mais ils n'ont peur de rien. Ils ont de la nourriture, de l'eau et des armes pour se défendre au cas où ils seraient attaqués par des bandits. Mais voilà que Tahar tombe brusquement malade. Une mauvaise fièvre que son compagnon essaie de soigner. En vain. «Je vais mourir !, dit Tahar. ? Non, dit Ahmed au comble du désespoir. Je ne te laisserai pas mourir ! ? C'est le destin, mon frère. Je te demanderai seulement une chose : ne laisse pas mon corps dans le désert, de peur que des bêtes féroces le dévorent. Ensevelis-moi et donne-moi une sépulture. ? Tu ne mourras pas, dit Ahmed, ne sommes-nous pas amis ? ? Hélas, ni toi ni moi ne pouvons échapper au décret divin ! Promets de me donner une sépulture ! ? Je te le promets», dit Ahmed, en larmes. Tahar ne tarde pas à mourir. Ahmed, au comble du désespoir, le veille toute la nuit, pleurant l'ami à jamais perdu. Au petit matin, il se rappelle la promesse qu'il lui a faite. Il procède à sa dernière toilette, le recouvre d'un drap qu'il avait et le charge sur son chameau à la recherche d?un endroit convenable pour l'inhumer. Il choisit un lieu où pousse de la végétation et entreprend de creuser une tombe. Une fois celle-ci prête, il récite quelques versets du Coran sur le corps et le descend délicatement dans la fosse. Mais voilà qu'au moment où il remonte de la tombe, il ressent une main le tirer par son vêtement : «Reste avec moi !» C'est Tahar qui vient de reprendre vie ! Ahmed croit que son ami était juste endormi et qu'il vient de se réveiller. Mais sa joie se transforme vite en terreur. Celui qui le tient n'est qu'un fantôme. «Ne sommes nous pas amis à la vie à la mort, dit Tahar, ne me laisse pas seul, partage avec moi cette tombe !» Ahmed est épouvanté, mais il trouve la force de répondre au fantôme : «Mais toi tu es mort et moi je suis vivant ! Lâche-moi, laisse-moi m?en aller ! ? Tu es mon ami ! gémit le fantôme, ne m'abandonne pas !» Il s'accroche à lui. Ahmed le secoue et parvient à se dégager. Il se lance alors sur son chameau. Mais le fantôme est sorti du tombeau et veut l'attirer à lui. Ahmed pique son chameau. Le fantôme s'accroche alors à la queue du chameau, qui se met à galoper dans le désert. «Ne m'abandonne pas ! ne m'abandonne pas !», gémit-il. Ahmed tire alors son couteau et coupe la queue du chameau. Tandis que le fantôme roule dans le sable, Ahmed, lui, parvient au campement. Il raconte aux siens ce qui s'est passé et rend l?âme.