Résumé de la 1re partie Un meurtrier condamné pour avoir tué un homme dans son appartement, en 1994, a été inculpé de l?assassinat de deux femmes, commis en 1987 et en 1990. Les enquêteurs trouvèrent un témoin qui leur expliqua avoir vu Flowers la veille de sa disparition. Un autre homme les avait approchés et leur avait proposé de partager sa bouteille. Le témoin avait refusé, mais Flowers avait accepté. L?homme agissait de manière étrange. Le témoin avait reconnu Clifton Ray sur une photo comme étant l?homme qui avait parlé à Joycie Flowers. La police l?avait alors interrogé, mais il avait juré ne pas connaître la victime. La police l?avait relâché après lui avoir prélevé quelques cheveux. Selon la police qui a interrogé Clifton Ray, ce dernier aurait passé toute l?année 1990 en Californie, bien loin du Kansas, et n?aurait donc pas pu être impliqué dans la mort de Joycie Flowers. Le procureur Sanders a répliqué : «M. Ray affirme qu?il était en Californie, mais nous avons des témoins qui disent le contraire.» Ray est connu des services de police : entre août 1979 et mars 1994, il a été interrogé et inculpé dans 12 affaires criminelles, mais n?a jamais été reconnu coupable ! Dans la plupart des cas, les charges n?ont pas été retenues ou alors il a été libéré après interrogatoire. Les crimes incluaient des cambriolages, des vols, de la possession de marijuana et des viols. En septembre 1983, il a été interrogé au sujet d?un meurtre. En 1987, il a été inculpé deux fois de meurtre, mais les charges ont été abandonnées. Depuis, les affaires ont été classées. Ray n?a, en fait, été reconnu coupable «que» du meurtre par strangulation de Bobby Robertson, 68 ans, qui avait eu lieu en 1994. Tout comme Robertson, Ray était, à ce moment-là, locataire au Royal Towers Apartments. Il a également été inculpé de meurtre au couteau d?un autre locataire, Ernest Taylor, 66 ans, assassiné en 1993, mais ces charges ont été abandonnées. Selon la police, Ray a également été suspecté de deux autres meurtres dans ou près de cet immeuble. En décembre 2003, les enquêteurs ont pu prouver que l?ADN de Clifton Ray était similaire à celui prélevé sur le corps de Deborah Taylor et le tissu trouvé sur place. En mars 2004, ils ont obtenu le même résultat avec celui prélevé sur le corps de Joycie Flowers. Puisque Ray est déjà en prison, le procureur Sanders affirme que les autorités ont tout le temps de terminer les tests et de chercher des preuves solides? et de prévenir les familles des victimes. Les tests d?ADN sur de «vieilles» enquêtes s?avèrent être un outil formidable pour les enquêteurs. Les analystes du laboratoire criminel réalisent des tests ADN sur des affaires qui remontent au milieu des années 1970. Les résultats sont introduits dans une base de données qui compare les nouveaux profils ADN à ceux établis lors d?anciennes affaires. Le système continue indéfiniment de chercher jusqu?à trouver une correspondance. Les charges qui pèsent contre Clifton Ray reposent sur des preuves ADN, ainsi que les inculpations de Lorenzo Gilyard. Au début de cette année, Daniel Jones, de Kansas City, a plaidé coupable des meurtres de trois femmes dans cette ville, entre 1998 et 2001. Un violeur libéré sur parole, Dawud Abdelmalik, de Kansas City, a été inculpé d?un meurtre commis en 1980. D?autres affaires n?ont toujours pas été élucidées. Des informations de la police et des rapports du FBI ont permis de découvrir que huit femmes ont été assassinées par strangulation entre 1990 et 2001 et le même ADN été découvert sur les victimes.