Les problèmes d?urbanisme enregistrés à travers la wilaya de Batna ont été récemment débattus à l?occasion d?une journée d?étude organisée par la direction de l?urbanisme et de la construction sur la loi 05/04 relative à l?aménagement et à l?urbanisme. L?existence de vastes lotissements, de quartiers entiers et, dans certains cas, de tout un chef-lieu de commune, sans aucun acte de propriété a été le problème le plus fréquemment posé par les présidents d?Assemblées populaires communales. Dans la seule commune de Barika dont la population est de 100 000 habitants, il existe, a affirmé le vice-président de l?APC, 7 000 habitations illicites. Au seul chef-lieu de wilaya, il subsiste de vastes secteurs dans les plus grands et vieux quartiers de la ville dont les occupants ne disposent, à ce jour, que d?actes sous-seing privé auxquels, est-il noté, la loi ne reconnaît aucune valeur juridique. Répondant à ces préoccupations, le secrétaire général de wilaya a notamment souligné que tout un dispositif juridique existe pour la légalisation de l?ensemble de ces situations anachroniques, traitées depuis longtemps dans plusieurs autres communes du pays. Il précisera que les comités de daïra de régularisation du foncier urbain ont été conçus à cet effet par le législateur algérien et qu?ils seront, dans les prochains jours, réactivés pour clore définitivement ce dossier. Les élus locaux ont, en outre, souligné que le nombre limité des inspecteurs d?urbanisme en poste à travers la wilaya a réduit l?efficacité du contrôle de ce phénomène complexe et largement répandu des constructions illicites. Ils ont également insisté sur le manque d?harmonie entre les assemblées, la justice et les services de la force publique dans la mise en application des décisions afférentes au contrôle urbanistique.