Evaluation Dans l'objectif de présenter le bilan de ses activités de l'année 2004 et évaluer la situation de ses cadres, le conseil national de la Ccfc s'est réuni hier à son siège à Alger. Dans son intervention, Karim Mahmoudi, président de la confédération, s'est longuement attardé sur les différentes activités réalisées au cours de cette année par son organisation. Celle-ci a tenté, selon lui, de défendre les intérêts moraux de ses membres et de leur apporter un soutien matériel et juridique. A ce propos, il citera l'affaire des cadres de la Badr. Parmi les réalisations de la confédération, ont été citées les activités de coopération et d?échanges qu'elle a instaurées et qu'elle tente de promouvoir avec les organismes similaires, notamment en rapprochement avec les unions et les associations des différents pays. La confédération contribue, également lorsqu'elle est sollicitée, à la réflexion sur les problèmes de développement du pays. L'organisation compte actuellement près de 1 500 adhérents et travaille étroitement avec les universitaires. M. Mahmoudi n'a pas manqué de dénoncer, par ailleurs, la gestion des établissements bancaires par «des responsables qui n'ont rien à voir avec le secteur. D'autant plus que la promotion se fait souvent au gré des humeurs du gouvernement», s?est-il indigné. Il ajoutera que les autorités doivent sérieusement se pencher sur le dossier de «l'amnistie» fiscale qui reste, jusqu'à présent, en suspens à l'image «des commerçants de la Kabylie qui ont subi, pendant des années, la crise qui a frappé cette région», a-t-il noté. L'orateur a indiqué, par la même occasion, que «l'Algérie a des engagements internationaux et pour les tenir, elle est appelée à s'adapter au changement planétaire». Evoquant le programme de privatisation du gouvernement, il a estimé que l'Etat doit améliorer la situation sociale des citoyens. Dans ce débat, auquel ont pris part de nombreux adhérents, il a été question de faire des propositions susceptibles de revaloriser les entreprises algériennes et l'économie de marché.