Rencontre La journée d?étude qui a porté sur les oléicoles a permis d?aborder les différentes méthodes d'extension utilisées à travers les régions à relief abrupt et de connaître la production algérienne dans ce domaine. L'intensification oléicole dans les zones arides et semi-arides a été le principal thème d'une journée d'étude organisée dans la wilaya de Naâma. Préparée à l'initiative du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, cette importante rencontre a regroupé les représentants de plusieurs instituts nationaux agricoles de l'arboriculture fruitière, de l'irrigation, de la recherche agronomique, et des chambres de l'agriculture des différentes wilayas de Naâma, Béchar et d'El-Bayadh ainsi que des cadres et jeunes stagiaires en formation. L'objectif de cette journée scientifique consiste, selon M. Boukarboua, représentant du ministère de l'Agriculture, à mettre en exergue les itinéraires techniques modernes et les méthodes d'extension de l'oléiculture à travers les régions à relief abrupt, steppiques et arides dans 14 wilayas dans le cadre du plan national de développement agricole. Des méthodes nouvelles qui restent encore ignorées par de agriculteurs et surtout inaccessibles, vu la cherté de la mise en place de tels moyens. Pour ce responsable, les projections de ce plan tablent sur le relèvement de la production oléicole à 70 000 tonnes entre la période allant de 2008 à 2010. Un défi qu?il est possible de relever. Par ailleurs, les autres spécialistes et intervenants, qui ont abordé la généralisation et la multiplication des différentes espèces variétales d'oliviers dans les zones semi-arides, proposent particulièrement l'introduction des techniques modernes d'intensification avec des normes de plantation de 400 pieds/hectare, l'utilisation du système goutte à goutte et des engrais nécessaires au développement des jeunes plants. Cependant, pour le représentant du ministère de l'Agriculture, les plantations oléicoles en Algérie s'étendant sur une superficie globale de 256 000 hectares sont situées généralement dans le nord et le centre du pays. Il faut dire que ces superficies représentent environ 45 % des plantations arboricoles fruitières et ont enregistré en 2004 une augmentation de 100 000 autres hectares. Une production très importante qui devrait progressivement augmenter de volume.