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Histoires vraies
Un téléphone à la mer (3e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 12 - 2004

Résumé de la 2e partie Discuter par téléphone à travers 40 mètres d?eau en 1922, ce n?est pas courant. Mac Peckett se demande s?il n?est pas victime d?un canular.
Une distraction du premier maître Carter est la cause de la catastrophe. Au moment de l'immersion, il a quitté un instant son poste pour aider un matelot aux prises avec une vanne particulièrement dure. Avec une violence inouïe, une vague s'est engouffrée dans le conduit du ventilateur de surface. Etant donné l'inclinaison du navire, l'eau s'est précipitée vers l'avant, augmentant la pente et précipitant la plongée. Tandis qu'on verrouille les portes étanches et que l'on regroupe les hommes, le bilan est vite fait. A l'extrême pointe du sous-marin, la salle des torpilles est noyée. Un mètre d'eau a envahi le compartiment des accus. ll n'y a rien de catastrophique. Grâce au ciel, aucun homme n'est grièvement blessé et, mis à part la vaisselle et quelques accessoires secondaires, le matériel est resté en état d'utilisation.
Très calme, Morrison s'adresse alors à ses hommes et donne des instructions précises : purger le ballast et mettre le moteur en marche arrière. Ce qui est fait aussitôt. Sous l'impulsion des hélices, le sous-marin vibre de toute sa carcasse. Comme la succion de la vase le retient encore à l'avant, Morrison donne l'ordre de donner un coup d'accélérateur. L'effet n'est pas celui recherché, car le bâtiment se redresse d'un seul coup, les hommes sont de nouveau projetés les uns sur les autres. La gîte est telle que les cloisons deviennent plancher, et c'est le hurlement terrible des hélices qui tournent dans le vide au-dessus de l'eau. Cette fois, la situation du «S5» est beaucoup plus critique. Le matériel radio détaché de la cloison est inutilisable. Les batteries se sont vidées en partie. Une âcre odeur d'acide chlorhydrique commence à prendre les hommes à la gorge. C'est alors que Morrison donne l'ordre de larguer la bouée téléphonique. Un marin met le casque d'écoute, commence à tourner la petite manivelle qui actionne la sonnerie, et l'attente commence.
La vie de trente-huit hommes est suspendue à cette bouée qui flotte quelques mètres au-dessus de leurs têtes. La sonnerie du téléphone va fonctionner pendant vingt-quatre heures avant d'être entendue par Maïron Bucky, le commandant en second du «Saint-Julien» qui n'en croyait pas ses oreilles, et il y avait de
quoi ! A présent le cargo a jeté l'ancre et ses deux chaloupes sont sur les lieux du naufrage. Jefferson Mac Peckett assure la liaison au téléphone entre les prisonniers et ses hommes qui percent des trous dans la coque du sous-marin, à la chignole. L'instrument paraît ridicule par rapport à la masse du submersible. Au bout de deux heures de ce travail de fourmi, un seuI trou a été fait. Un trou minuscule par lequel on a passé une lame de scie à métaux, que l'on tire d'un côté, puis de l'autre, en direction du deuxième trou que l'on perce 10 centimètres plus haut.
Il a été convenu de faire un trou triangulaire afin que les naufragés puissent, tour à tour, venir prendre quelques bouffées d?air pur. Car à présent l'air est pratiquement irrespirable dans le sous-marin. Les vapeurs fétides de l'acide chlorhydrique ont envahi tout le bâtiment et les hommes toussent, reniflent et étouffent. Au téléphone la voix de Morrison se fait pressante. ll parle à voix basse pour ne pas user trop d'oxygène. «Vite, il faut faire vite, bientôt il sera trop tard.» (à suivre...)


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