Résumé de la 2e partie M'hamed reçoit une lettre de son oncle maternel qui lui demande de venir le voir d'urgence, avec son frère. Ce dernier étant pris, M'hamed répond seul à l'appel. Voilà deux jours qu'il est parti, mais sa femme ne s'inquiète pas : l'oncle Rabah habite dans une ville éloignée, le voyage est donc long. Et puis, comme il y a longtemps que M'hamed n'a pas vu son oncle, il doit profiter de l'occasion pour passer quelques jours avec lui. Au troisième jour, alors que la nuit vient de tomber, l'un de ses petits-fils accourt chez sa grand-mère. ? Grand-mère, grand-mère, grand-père est de retour ! Quelques instants après, il pousse la porte de la maison et entre. ? Te voilà donc !, s'exclame Ouardia. Tu as fait un bon voyage ? ? Oui, dit M'hamed, la mine réjouie, j'ai même fait un beau voyage ! ? Alors, tu apportes de bonnes nouvelles, à ce que je vois ! ? Oui, dit-il encore. ? Ton oncle n'était donc pas à l'article de la mort ? ? Non, dit M'hamed. Tahar est-il là ? ? Oui, il est dans sa chambre. Le jeune homme, entendant la voix de son père, sort de sa chambre. Il salue son père. ? Va appeler tes frères Omar et Kaci. Les deux fils de M'hamed habitent des maisons voisines. Ouardia est intriguée par la demande. ? Pourquoi appelles-tu tes fils ? ? J'ai quelque chose d'important à leur dire. ? Tu ne veux pas me le dire ? ? Non, ce que j'ai à dire concerne toute la famille ! Et il ne dit plus rien jusqu'à ce que les deux hommes arrivent. ? C'est, commence M'hamed, en rapport avec mon séjour chez mon oncle maternel. On tend l?oreille parce qu'on a compris que ce qu?il a à dire est très important. ? En fait, dit M'hamed, si mon oncle Rabah m'a demandé de me rendre chez lui, c'est pour me remettre de l'argent ! ? De l?argent ?, demande Ouardia surprise. ? De l'argent ! s'exclament en ch?ur Omar, Kaci et Tahar. ? Oui, dit M'hamed en souriant, de l'argent. ? Mais pourquoi ton oncle te donnerait-il de l'argent ? Il n'a pas la réputation d'être généreux ! ? Mais c'est un homme juste, dit M'hamed. L'argent en question est ma part d'héritage, ou plutôt ce qui me revient de la part d'héritage de ma défunte mère, que Dieu ait son âme. Mon oncle vient de prendre possession des biens de feu son père, qui vivait en France. Il les a vendus et il a pensé à nous remettre à mon frère et à moi, la part de notre mère ! ? C'est une somme importante ? demande timidement Ouardia. ? Oui, dit M'hamed en souriant. Il dit la somme. Elle est si importante que sa femme et ses enfants poussent un cri de surprise. (à suivre...)